National | Par Didier Bouville
«Après Pâques, l’offre française est restée en-deça de ce que l’on attendait, et la cotation a continué à croître», souligne Cassandre Matras, cheffe de projet conjoncture ovine à l’Idele.
D’après les chiffres nationaux de FranceAgriMer, le prix de l’agneau aurait ainsi continué à augmenter après Pâques durant près de quatre semaines pour passer de 6,20 € en semaine 15 à 6,50 € en semaine 18, loin de la baisse constatée habituellement à cette période. Difficile cependant pour l’heure, selon les experts de l’Idele, d’expliquer le repli de l’offre française. «Il y a peut être eu des problèmes sur la reproduction», soupçonne Cassandre Matras.
La situation semble toutefois retourner vers la normale, alors que les cours ont baissé de quelques centimes en semaine 19, pour retomber à 6,47 €. «C’est peut-être le signe que le marché commence à s’alourdir, avec l’arrivée des agneaux d’herbe, de ceux des bassins laitiers ou le retour des importations», analyse Cassandre Matras. La campagne, insiste-t-elle, restera marquée par la chute pascale des prix : «On a eu cette baisse de la cotation à un moment où tous le secteur attend normalement une hausse».
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