National | Par Didier Bouville
En production ovine, l’année 2021 a commencé sur la lancée de la précédente. L’offre disponible très limitée maintient les cotations à des niveaux très élevés même s’ils ont entamé leur baisse saisonnière. En semaine 5, le kilogramme d’agneau valait 7,08 €, soit une vingtaine de centimes en moins qu’au début de l’année. Mais l’Institut de l’élevage (Idele) souligne que «les cours demeurent supérieurs de 60 centimes à leur niveau de 2020, et même de 1,32 €/kg à celui de 2019».
Comme l’an passé, les importations de viande ovine fléchissent alors que les abattages auraient été plus dynamiques en janvier dernier que l’an passé à la même époque. Le nombre d’animaux livrés se rapproche même du niveau de 2019. Autrement dit, le marché ovin reste avant tout approvisionné de viandes françaises.
En 2020, la production de viande ovine a reculé de 1% par rapport à 2019 en volume, à 80 230 tonnes équivalent carcasse (téc) alors que la consommation a baissé de 5,8 %. En Irlande et au Royaume-Uni, l’année 2021 a aussi débuté avec des prix records même s’ils demeurent inférieurs aux cotations observées en France.
«En semaine 6 de 2021, le cours irlandais s’établissait à 5,40 €/kg, soit 80 cents de plus qu’en 2020 la même semaine, rapporte l’Idele. Au Royaume Uni, la cotation s’établissait à 5,81 £/kg, soit +0,84 £ /2020». «Mais l’entrée en vigueur du volet commercial du Brexit complique temporairement l’acheminement des denrées exportées du Royaume-Uni vers le continent», note l’Institut.
Les exportateurs doivent fournir des certificats sanitaires onéreux, délivrés par des vétérinaires et remplir des questionnaires de déclaration (ou pré-déclaration).
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