ONCFS et le loup en Aveyron : «protéger le pastoralisme» demandent FDSEA et JA
Les résultats des enquêtes menées par l’ONCFS sur les sept attaques de troupeaux ovins de la fin d’année 2016 ont été publiés aujourd’hui : «loup non écarté» et «loup retenu», selon un communiqué de la FDSEA et des JA de l’Aveyron.
Le tableau ci-dessous résume la situation et confirme les craintes des éleveurs aveyronnais :
«Lorsqu’une enquête conclut «Loup non écarté», cela signifie que l’ensemble des traces de l’attaque (morsures, brisures des os… ) concourent à prouver qu’elle a bien été commise par un loup et que toutes les autres hypothèses ont été rejetées.
Lorsque plusieurs traces peuvent appartenir à un chien errant (ou autre), l’attaque est classée «loup écarté». Lorsqu’une enquête conclut «Loup retenu», c’est que l’animal a été vu. A Cornus, l’éleveur avait posé des pièges vidéo.
Nous le redoutions : le loup est installé en Aveyron et ses attaques sont désormais courantes. Comment envisager 2017 dans ces conditions ? Nous appréhendons.
En Aveyron, ce sont 800 000 ovins et 500 000 bovins qui sont menacés directement. Et 12 000 chefs d’exploitation indirectement car nous connaissons trop bien les témoignages de nos confrères des Alpes.
La présence du loup rend le pastoralisme impossible et la pression psychologique qu’il installe est insupportable.
Pour préserver la vie de nos territoires, pour échapper à la déprise et à l’ensauvagement, il va maintenant être nécessaire de mettre en œuvre des mesures plus fortes.
Aucun loup ne doit pouvoir s’installer dans nos zones d’élevage en plein air. Nos troupeaux sont en situation de prédation. Ils doivent être protégés : les tirs de défense doivent être mis en œuvre et la «brigade loup» de l’ONCFS doit intervenir».
Communiqué FDSEA-JA Aveyron
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