Aveyron | Par La rédaction
Chez Noël et Philippe Entraygues, on se sert de mélangeuses depuis presque 20 ans. Leur ferme se situe à Plaisance, commune d’Argences en Aubrac. Ils possèdent un troupeau de 300 vaches Aubrac et font de l’engraissement.
Compacte, la mélangeuse s’adapte à tout type de bâtiments d’élevage. La double ouverture latérale permet une distribution homogène de part et d’autre de l’allée centrale.
Le remplissage de la mélangeuse est effectué à l’aide du valet de ferme
Au départ, leur choix s’était porté sur une mélangeuse Seko, qui a fonctionné pendant 16 ans. Lors de la question de son remplacement, convaincus par la marque, ils ont sollicité les services des Ets Lacan de Calmont.
C’est une mélangeuse Samouraï 7 de 15m3 qui œuvre tous les jours à la ferme depuis deux hivers. Cette machine compacte est complètement adaptée à la configuration des bâtiments. «Il ne fallait pas une machine trop haute, pour pouvoir passer aisément et permettre un remplissage facile avec le petit valet de ferme que nous avons» expliquent Philippe et Noël. D’autre part, elle présente un autre atout, une double ouverture latérale pour la distribution : dans le premier bâtiment où les bêtes n’occupent qu’un côté, on peut distribuer en condamnant une ouverture et dans le second bâtiment organisé avec des bêtes en hivernage de part et d’autre de la voie centrale, la double ouverture permet de donner exactement la même chose en même temps aux 100 vaches Aubracs.
Ce fonctionnement a été chronométré, afin de mesurer le gain de temps pour l’éleveur. Tout d’abord, la préparation de la «pasture» (comme l’appelait les anciens) composée de foin de première qualité, foin de qualité un peu inférieure et d’enrubanné, puis de l’aliment pour les animaux situés dans le premier bâtiment. Les ingrédients sont portés les uns après les autres dans le bol par Noël, à l’aide d’un valet de ferme. La pesée est précise et le mélange est toujours le même d’un bout à l’autre de l’année. C’est l’avantage de la mélangeuse : elle permet une bonne optimisation des stocks. Le mélange se fait le temps du chargement soit en 10 minutes. Puis Noël et Philippe peuvent distribuer, deux fois par jour dans le bâtiment dédié à l’engraissement, 10 minutes plus tard c’est terminé. Soit au total entre 20 et 25 minutes pour nourrir une centaine de vaches. Techniquement l’enrubannage apporte l’humidité nécessaire au bon fonctionnement de la machine qui possède deux vis horizontales, et qui assure la bonne homogénéité du mélange. Sur la consommation, il faut utiliser un tracteur de 120ch, Noël et Philippe ont constaté une consommation de 15 litres de gasoil par jour, le fait est que la mélangeuse fonctionne en un temps assez record, donc la consommation est répartie sur une durée plus que raisonnable, ce qui permet d’équilibrer le ratio. L’utilisation de la machine permet un gain de temps considérable qui soulage le travail d’astreinte et donc optimise la journée de travail. «Tant qu’il n’y a pas de petits veaux, une personne seule peut arriver à tout faire» confie Noël.
Question nutrition, le mélange, son homogénéité et sa consistance sont les mêmes toute l’année. Ce qui assure une bonne ingestion et une bonne digestion par les bêtes. La distribution régulière est précise dans les quantités, les bêtes ne refusent pas et il n’y a pas de gâchis. Le confort de l’animal est ainsi respecté. C’est une routine confortable pour tous. Avec une astreinte bien diminuée pour l’éleveur.
Le choix d’un utilisateur convaincu depuis tant de temps confirme l’efficacité de cet outil. «Nous ne pouvons plus nous en passer» confient Noël et Philippe.