National | Par eva dz
«Nous lançons un cri d’alerte. Notre secteur est toujours traité comme le parent pauvre de l’agriculture», a déclaré la présidente de la FNO (éleveurs d’ovins, FNSEA) Michèle Boudoin, le 13 février, lors d’une mobilisation visant à interpeler les pouvoirs publics sur la situation de la filière.
La manifestation a démarré au pied des locaux de la FNO, à la Maison des éleveurs, et s’est poursuivie devant le ministère de l’économie, distant d’une centaine de mètres. Une trentaine d’éleveurs arborant un tee-shirt floqué du slogan «Alerte disparition» sont venus faire entendre leurs revendications. Ils ont été reçus en milieu de journée par une conseillère du ministre. Les éleveurs estiment que les annonces du gouvernement pour répondre à la colère des agriculteurs «ne sont pas suffisantes pour le secteur ovin», indique un communiqué. Ils plaident pour l’activation de clauses de sauvegarde sur les accords de libre-échange.
Entre autres revendications, ils réclament «un retour des prêts bonifiés pour l’installation», tout en soulignant que «la production ovine reste en bas de tableau dans le classement des revenus annuels».
La rédaction