L’Interprofession régionale du Veau d’Aveyron et du Ségala (IRVA) organise ses réunions d’hiver ouvertes à tous les éleveurs depuis le vendredi 13 janvier (voir dates ci-dessous). Le point de vue de Pierre Cabrit, président de l’IRVA.
– Qu’attendez-vous de ces réunions par secteur ?
«Nos réunions d’hiver sont un rendez-vous important dans l’année pour l’IRVA, et ce, à plusieurs titres. Elles sont à la fois des réunions d’information où l’on prend le temps d’aller dans le détail de notre activité, de prendre connaissance de l’actualité de l’ensemble de la filière et du marché.
Elles sont aussi un moment d’échanges privilégiés avec les éleveurs pour aller au plus près de leurs préoccupations et pour qu’ils expriment leur attentes. Nous sommes aussi à l’affût de leurs suggestions. C’est ainsi que nous avons mis en œuvre des chantiers comme le renouvellement des générations ou encore les possibilités de remplacement pour diminuer l’astreinte,… mais aussi la pression sur la commercialisation, le développement des marchés,…
Enfin, il faut aussi prendre conscience que la mobilisation à ces réunions est une vraie force pour l’interprofession et les personnes qui la représentent. C’est pourquoi j’espère que nos 600 fermes adhérentes participeront à ces rencontres ! La valorisation de notre produit tant par la communication que dans l’acte de commercialisation, est l’affaire de tous. Les éleveurs de Veau d’Aveyron et du Ségala ont toujours eu une longueur d’avance en ayant le souci de l’avenir de leur produit sur son amélioration et sur sa valorisation : c’est la force de notre interprofession.
Aussi lorsqu’on défend l’avenir de notre appellation dans les négociations, nos interlocuteurs peuvent constater la force de mobilisation de notre filière. Une vraie richesse pour les responsables que nous sommes et la structure que nous représentons.
– Justement, où en êtes-vous sur la reconnaissance de votre appellation Veau d’Aveyron et du Ségala ?
Le travail de fond est engagé sur la reconnaissance du Veau d’Aveyron et du Ségala dans les conditions de production communes françaises qui donnent accès au label. Notre objectif est que notre cahier des charges soit pleinement intégré pour que notre appellation ne soit plus remise en cause.
Le dossier sera présenté en détail lors de nos réunions d’hiver et les éleveurs pourront nous poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Nous sommes sur le bon chemin mais la mobilisation ne doit pas faiblir, c’est pourquoi nous comptons sur le soutien de nos parlementaires. J’espère voir la parution du décret validant la reconnaissance de notre appellation dans le courant de l’année 2017».
Eva DZ
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 12 janvier 2017.
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