National | Par Didier Bouville
Faisant appel à son « expérience personnelle », Stéphane Le Foll « ne voit pas comment discuter des grands enjeux budgétaires de la PAC sans une sortie complète de la Grande-Bretagne » de l’Europe.
Il s’est exprimé sur le sujet lors d’un colloque sur la futur PAC, organisé par Jeunes agriculteurs, le 1er mars au Salon de l’agriculture.
« L’article 50 oblige une sortie en mars 2019 pour un budget en 2020, je souhaite du courage à ceux qui devront le négocier », a-t-il continué.
Michel Dantin, député européen, a lui aussi confirmé ces éléments, évoquant un « manque de 14% dans le budget », manque non négligeable dans les arbitrages à venir. Il évoque « un travail colossal » nécessaire pour ce Bexit, confirmé par Flavio Coturni, chef de l’unité Analyse des politiques agricoles et prospectives de la DG Agri.
La veille, dans un autre colloque, Vincent Chatellier, économiste à l’Inra s’inquiétait lui aussi d’un retard de la PAC 2020, l’annonçant plutôt pour 2022. JA a également présenté, en parallèle de son colloque, ses propositions pour cette PAC à venir.
Jérémy Decerle, président des JA, a de son côté évoqué un salon « tendu dans les allées aussi à cause de la dernière PAC qui a du mal à répondre aux attentes des paysans ».
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