National | Par La rédaction

Groupe MSA Midi-Pyrénées Nord Eric Dalle, nouveau directeur général

 

Groupe MSA Midi-Pyrénées Nord : Eric Dalle, nouveau directeur général

Après 43 ans d’activité professionnelle, dont 42 passés en MSA, Philippe Herbelot, directeur général du Groupe MSA Midi-Pyrénées Nord de février 2017 à septembre 2021, a fait valoir ses droits à la retraite. Depuis ce 1er octobre, Éric Dalle, choisi par le conseil d’administration, est le nouveau directeur général.

Éric Dalle est entré à la MSA de Moselle en juillet 1989 après le concours de l’École Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale. Il s’est enrichi de toutes les facettes et richesses que recèle la MSA, l’intérêt qu’il y avait à découvrir les populations et activités agricoles, le travail avec les élus, les actions sur les territoires. En 1993, il a intégré l’équipe de direction de la MSA de Landes, devenue la MSA Sud-Aquitaine, dont il a été directeur général de 2004 à octobre 2012 date de son départ pour la MSA du Limousin qu’il a dirigée jusqu’en septembre 2021.
Éric Dalle, c’est une vie professionnelle consacrée au régime agricole et un engagement fort dans les projets institutionnels qui se poursuivent en MPN. C’est également une expérience certaine et une expertise dont bénéficient le réseau, l’entreprise et les assurés.

Qu’est-ce qui vous a motivé à candidater pour la direction générale du Groupe MSA MPN ?
E. Dalle : «Désireux de relever un nouveau challenge professionnel, j’ai souhaité apporter mon expérience de 32 années passées à la MSA dans différentes caisses, dont 18 en qualité de directeur général. Ayant suivi les étapes de la construction de la MSA Midi-Pyrénées Nord, j’ai été séduit par son déploiement sur les territoires des 4 départements et par son offre de services diversifiée, alliant les activités relevant de la mission de service public à des offres complémentaires développées au fil des ans. J’ai également été attiré, ainsi que mon épouse, par la région, qui présente beaucoup d’atouts, et dans laquelle nous allons certainement nous plaire.

Quels sont vos objectifs pour le Groupe MSA MPN et ses assurés ? Quels seront les défis à relever ?
E. Dalle : La MSA vient de conclure une négociation difficile avec l’Etat portant sur les objectifs assignés et les moyens alloués pour la période 2021-2025.
Au premier rang figure notre ambition de proposer des services de base (traitement des dossiers et relation avec les adhérents) d’une qualité optimale, laquelle fera l’objet d’enquêtes régulières auprès de nos bénéficiaires.
Il faudra aussi maintenir notre présence sur les territoires et continuer de diversifier nos actions et nos offres en direction des populations du monde rural. Pour ces actions, il nous faudra consolider nos partenariats, en développer de nouveaux le cas échéant, et mobiliser notre réseau d’élus cantonaux pour nous faire remonter régulièrement des alertes, des besoins, des idées de projets. Je sais que le Groupe MSA MPN a beaucoup d’atouts et de ressources parmi ses élus et son personnel pour réussir tout cela, même si nous aurons, une nouvelle fois à composer avec des restrictions de moyens.

Quel regard portez-vous sur l’Institution MSA, et plus particulièrement sur le Groupe MPN ?
E. Dalle : Je retiens d’abord des missions de terrain : la présence et l’action de la MSA sur les territoires constituent sa caractéristique première : elle se distingue en cela des autres services publics, même si, comme tous les autres, elle subit des baisses régulières de moyens en personnel et de fonctionnement. Tout est fait, depuis des décennies, pour préserver cette spécificité si précieuse pour le monde agricole, et plus largement, rural.
La MSA c’est aussi une ambition à porter des France services. C’est un engagement naturel, qui valorise nos savoir-faire acquis grâce à notre guichet unique : nous maîtrisons l’ensemble des réglementations de sécurité sociale, ce qui nous facilite la réponse à au moins 50 %, et parfois plus, des demandes d’accompagnement qui sont formulées par les usagers dans les espaces France services.
Il est donc naturel que nous ayons l’ambition de porter nous-mêmes ces nouveaux espaces de services, en élargissant notre champ de compétences.
Il y a aussi des élus MSA MPN engagés sur les territoires : comme tous les élus de la MSA, ils sont attachés à leur organisme de sécurité sociale professionnel, ils sont conscients de leurs responsabilités et les exercent avec beaucoup d’attention et d’engagement. Concernant le conseil d’administration, j’observe que beaucoup de responsabilités sont déléguées par le président dans les différents départements. Cela me paraît sain parce que, non seulement, c’est un gage de proximité et cela rassure nos adhérents et nos interlocuteurs départementaux, OPA et autres, mais, c’est, en outre, beaucoup plus efficace».

La MSA fut, au départ, quelque chose de fortuit devenu une belle histoire avec l’Institution, un attachement qui n’a cessé de croître. Éric Dalle est toujours resté fidèle au réseau MSA. 2021 a été une année de changement au sein du comité directeur du Groupe MSA Midi-Pyrénées avec 4 membres sur 7 en retraite ou mutés.

La Rédaction

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Pas moins de 17 députés ont réfléchi pendant plusieurs mois à la situation actuelle du pastoralisme et à son devenir. Ils ont récemment rendu leurs conclusions dans un rapport d’information qui fait état de 45 propositions « Mieux comprendre le pastoralisme pour mieux en parler et identifier ses éventuelles difficultés afin de proposer des solutions adaptées et durables ». Tel est l’objectif que s’est fixée la mission d’information parlementaire*, qui a présenté son rapport après un an de travaux, une quarantaine d’auditions et trois déplacements dans le Massif central, les Pyrénées-Atlantiques et le Vercors. Les députés Jean-Yves Bony (Cantal, Droite républicaine) et Marie Pochon (Écologiste et social Drôme) étaient à la manœuvre. © iStock-AscentXmedia Coexistence Pour les parlementaires, le pastoralisme…