Aveyron | Par eva dz

La Fédération des marchés aux bestiaux en congrès à Laissac

Les représentants des marchés aux bestiaux de France étaient réunis en congrès mardi 10 et mercredi 11 mai à Laissac. Accueillis avec beaucoup de convivialité par le maire, David Minerva et son adjoint en charge du marché, Jean-Louis Puel, les congressistes ont visité, accompagnés par les élus locaux, le premier marché de France qui commercialise plus de 71 000 bovins et ovins.

Pour ses retrouvailles avec ses 45 marchés adhérents, la Fédération des marchés de bétail vif avait retenu la candidature de Laissac pour son congrès 2022. Pendant deux jours, mardi 10 et mercredi 11 mai, les participants venus de toute la France ont profité du bel accueil de la commune au centre de l’Aveyron, véritable poumon économique du territoire grâce notamment à son marché hebdomadaire. Un choix judicieux d’autant que Laissac a recouvré la première place à l’échelle nationale en volume d’animaux (bovins et ovins), une place qui fait la fierté de l’équipe municipale emmenée par le maire David Minerva et son adjoint, Jean-Louis Puel, cheville ouvrière avec Anne Mercadier du marché.

«C’est un très beau marché, très bien tenu», a salué Bruno Debray, vice-président de la Fédération nationale des marchés de bétail vif, qui remplaçait le président, Alain Breteaudeau. Le représentant du marché de Châteaubriand a félicité les organisateurs pour la rigueur de l’organisation : «les transactions ne commencent pas avant l’heure dite ! C’est d’ailleurs la marque de fabrique du marché de Laissac !», sourit-il. Le représentant national a mesuré l’impact de ce marché hebdomadaire sur l’activité économique locale, les commerces, les services qui l’entourent.

«Nos marchés sont de véritables poumons économiques pour nos territoires, c’est pourquoi il est important de les maintenir et c’est d’ailleurs le rôle de notre fédération nationale de les défendre», a-t-il avancé. «Nos marchés sont des lieux d’échanges par nature, entre éleveurs et acheteurs mais aussi avec les visiteurs qu’ils soient du grand public, des étudiants en établissements agricoles, des élus, des représentants des services de l’Etat…», a argumenté devant les congressistes, Bruno Debray. Et de rappeler que «sans nos marchés, pas de prix, pas de cotations de référence pour les éleveurs !».

Pour 2022, la situation des marchés reste fragile comme l’a expliqué Bruno Debray : «les conséquences de la nouvelle PAC, la nouvelle réglementation de la loi de santé animale, la mise en application de la loi Egalim 2 et notamment l’obligation de contractualisation nous inquiètent». Des sujets qui ont été abordés avec les élus présents mais aussi avec les représentants des négociants présents sur le site.

Eva DZ

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