National | Par Didier Bouville
«En cette rentrée syndicale, nous sommes partagés entre espoirs et inquiétude», a déclaré Christiane Lambert le 11 septembre au Space.
En négatif, une «compétitivité de la ferme France en difficulté et le triste constat d’une régression sur l’échiquier européen et mondial (…) Nous avons besoin d’être rassurés», a averti la présidente de la FNSEA.
En positif, des «annonces imminentes» en matière de fiscalité agricole. Le gouvernement doit présenter dans les prochains jours les conclusions du groupe de travail sur la réforme de la fiscalité agricole.
La FNSEA s’attend à la création d’une d’épargne de précaution sous la forme d’une «défiscalisation, y compris sociale, qui pourrait dépasser 100 000 euros sur plusieurs années».
Par ailleurs, la FNSEA attend également un possible assouplissement du remboursement des prêts modulables «sans frais supplémentaires ». La situation apparaît plus incertaine à la FNSEA s’agissant des indicateurs de prix à introduire dans le projet de loi Egalim, dont la discussion reprend le 12 septembre à l’Assemblée nationale.
«Nous avons beaucoup d’espoirs et beaucoup d’inquiétudes», a résumé Christiane Lambert, dont les attentes se focalisent sur «les phytosanitaires et la confiance faite aux acteurs» d’une part, les indicateurs de prix d’autre part. La FNSEA souhaite des indicateurs élaborés par les interprofessions, et par l’observatoire des prix et des marges en l’absence d’indicateur interprofessionnel.
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