Aides PAC : Orama veut un système « garantissant l’absence de distorsions de concurrence »
Orama, l’organisation des producteurs de céréales et d’oléoprotéagineux, veut refuser toute réforme de la PAC aboutissant à des aides directes risquant d’induire des distorsions de concurrence. C’est ce que son assemblée plénière, réunie le 27 novembre, a affirmé au travers d’un communiqué diffusé le lendemain. Selon ce communiqué, les participants, devant le président de la FNSEA Xavier Beulin, « ont insisté sur la nécessité de fixer les aides aux producteurs selon des règles de niveau européen afin de garantir l’absence de toute distorsion entre producteurs de grains français et leurs homologues européens. » L’organisation de producteurs s’inquiète surtout de la concurrence entre les Français « et leurs homologues européens, singulièrement allemands. » Cette préoccupation concerne, selon de bonnes sources, le projet émis par la France d’une surprime accordée aux 50 premiers hectares. Celle-ci conduirait à un prélèvement général sur le budget d’aides en France, et donc en particulier sur les producteurs de grandes cultures, basés sur de plus grandes exploitations. Conclusion, selon le président Philippe Pinta : les aides de la PAC doivent répondre à des règles fixées au niveau européen.
Didier Bouville