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Internet est le nouveau moyen de communication mis en place par la Fédération nationale ovine (FNO) pour « rétablir la vérité des éleveurs au sujet de la prédation ». Il est destiné au grand public. « Le loup est aujourd’hui le principal fléau de la production ovine ! Le bilan des attaques de loups au 31 décembre 2014 est catastrophique : plus de 9 000 victimes, 1 050 éleveurs touchés et 29 départements colonisés ! », estime la FNO.

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La rédaction

Aides Pac : l’acompte d’octobre remplacé par une aide à la trésorerie

Compte tenu des retards pris dans les déclarations, l’Etat ne versera pas un acompte sur les aides Pac en octobre mais soutiendra les agriculteurs par un «apport de trésorerie». Un mécanisme différent pour un résultat qui devrait être à peu près identique. Mi-juillet, les agriculteurs ayant fait une déclaration en 2015 recevront un formulaire papier qu’ils devront renvoyer avant le 20 août à leur DDT. Ce formulaire leur demandera leur identifiant, leur numéro de pacage ainsi que le bilan des aides de minimis déjà reçues ou demandées. L’administration se chargera ensuite d’instruire les dossiers, l’objectif de l’Etat étant d’effectuer un premier versement auprès des agriculteurs «à compter du 1er octobre», selon le ministère. Pour tous les exploitants ayant rempli un dossier Pac en 2014, l’aide équivaudra à un pourcentage (proche de 50 % selon le ministère) des versements effectués l’an passé au titre des paiements directs (aides couplées, ICHN, PHAE, PMTVA).

La rédaction

Un guide pour le bois local

« Nous souhaitons un guide sur l’utilisation en circuit court du bois. On a eu l’accord de Stéphane Le Foll », a annoncé Françoise Alriq, directrice adjointe de la fédération nationale des communes forestières, lors des 2ème Assises nationales de l’économie circulaire à Paris, le 17 juin. L’objectif est de sortir davantage de bois de la forêt française. Jean-Luc Peyron, directeur d’Ecofor (interface science-pratique), relève qu’en France, la forêt n’est exploitée qu’à 50%. Ce potentiel doit être valorisé pour approvisionner l’industrie française. « Le déficit commercial de la filière forêt-bois est de 2 milliards par an », s’inquiète Sylvie Alexandre, déléguée interministérielle de la forêt et du bois.

La rédaction

Stéphane Le Foll satisfait des «bons résultats de la télédéclaration PAC»

352 000 dossiers PAC ont été déposés par télédéclaration, c’est 9% de plus qu’en 2014, a annoncé le ministère de l’Agriculture le 17 juin. « Le taux de dossiers télédéclarés en 2015 par rapport au nombre de dossiers attendus dépasse ainsi 90% » indique le communiqué de presse. Traditionnellement ouverte du 1er avril au 15 mai, la période de télédéclaration avait débuté le 27 avril 2015 suite à un manque de précision constaté par la Commission européenne dans la cartographie des parcelles. La date limite de télédéclaration, fixée initialement au 9 juin, a été reportée au 15 juin : un choix qui a « porté ses fruits » selon le ministère. L’instruction des dossiers débutera dans les semaines qui viennent.

La rédaction

Le montant maximum des exonérations aux cotisations MSA, auxquelles peuvent prétendre les jeunes chefs d’exploitation, a été fixé par un arrêté du 8 juin, publié au Journal officiel du 17 juin. Le taux d’exonération dépend du nombre d’années d’exploitation et baisse avec le temps. Il s’agit désormais de 3254€ pour les jeunes chefs d’exploitation bénéficiant d’une exonération de 65%, 2753€ pour une exonération de 55%, 1752€ pour une exonération de 35%, 1252€ pour une exonération de 25% et 751€ pour une exonération de 15%.

La rédaction

Safer, fiscalité, baux ruraux, les JA planchent sur l’accès au foncier

Le 49e congrès des Jeunes agriculteurs (JA) a été l’occasion de présenter le rapport d’orientation intitulé « Foncier entre avenir et héritage », le 17 juin au Mans. Safer, fiscalité, baux ruraux, pas de porte, le rapport présente une multitude de thèmes, considérés parfois comme très techniques par les JA eux-mêmes. Il propose quelques solutions. Urbanisation galopante en Rhône-Alpes ou Midi-Pyrénées, spéculation foncière en Ile-de-France, reboisement excessif en Limousin, foncier à deux vitesses du fait de terres épandables ou non en Basse Normandie, chaque président de région a exprimé ses craintes et les problématiques du terrain. « Manquant d’ambition » pour certains, le rapport reste cependant « très d’actualité » pour d’autres. Benoît Juhles, président des JA d’Auvergne débordait un peu du sujet et s’exclamait « Pas de pays sans paysan. Pas de paysan sans revenu. Demain, il va falloir lui parler fort au ministre. Il va falloir qu’il se bouge le cul et nous aussi ! ». Stéphane Le Foll est effectivement attendu pour la clôture du congrès le 18 juin.

La rédaction

Tendances météo : un risque accru de sécheresse estivale (MeteoNews)

Après un printemps « doux, sec et ensoleillé », les tendances météo montrent un risque accru de sécheresse estivale, a estimé le 16 juin l’agence météo privée MeteoNews. « Ce printemps doux et sec a asséché assez tôt les sols en surface, faisant craindre une certaine sécheresse cet été si les précipitations ne retrouvent pas leur niveau habituel assez vite », d’après un communiqué. MeteoNews relève 23 % de déficit pluviométrique entre mars et mai. « La chaleur et le manque d’eau se sont intensifiés, et les prévisions n’indiquent pas de pluie notable pour la quinzaine à venir », poursuit le communiqué. Les tendances pour juillet et août s’annoncent « plutôt chaudes et sèches (60 % de fiabilité) », d’après MeteoNews.

La rédaction

Récolte céréalière : «le potentiel est entamé» par le manque d’eau (FranceAgriMer)

Le déficit de pluie a entamé le potentiel de rendement céréalier, a indiqué le 16 juin FranceAgriMer, tout en notant des conditions de culture encore supérieures aux années précédentes. « Les terres courtes (superficielles, NDLR) manquent d’eau, a relevé Rémi Haquin, président réélu du conseil spécialisé céréales. Mais les sols profonds n’ont pas connu de températures fortes au nord de la Loire. » En mai, le manque de précipitations a atteint près de 30 %. Toutefois les conditions de culture ne subissent qu’un léger décrochage à l’échelle nationale depuis un mois, restant à des niveaux « les plus élevés depuis le début des notations » Céré’Obs pour les classes « bonnes » et « très bonnes ».

La rédaction

Agriculture biologique : accord trouvé entre les États membres de l’UE

Les ministres de l’Agriculture de l’UE ont trouvé, le 16 juin à Luxembourg, un accord sur la révision de la réglementation européenne sur l’agriculture biologique. Le compromis final ne prévoit pas de seuil entraînant une dé-certification automatique des produits biologiques présentant des résidus de pesticides non autorisés. Les États membres qui avaient déjà mis en place un tel dispositif pourront le maintenir jusqu’en 2020 date à laquelle Bruxelles présentera un rapport sur la question. Autre point qui posait problème : les contrôles pourront être réalisés au maximum tous les 30 mois pour les opérateurs dits à faibles risques. Le Conseil et le Parlement européen, qui est en train de finaliser sa position, devraient entrer en négociation cet automne pour adopter définitivement le texte.

La rédaction

Abattoirs bloqués : les éleveurs attendent «un engagement fort» 

Alors qu’une quinzaine d’abattoirs sont toujours bloqués par les éleveurs bovins un jour avant la réunion de la filière prévue le 17 juin au ministère de l’Agriculture, Jeunes Agriculteurs, la FNSEA, et la Fédération nationale bovine (FNB) attendent « un engagement fort de la part des industriels en réponse à la détresse des éleveurs ». Présent le 16 juin au blocage de l’abattoir de Vitry-le-François, dans la Marne, le président de la FNSEA Xavier Beulin a rappelé la nécessité « d’engager une stratégie structurelle pour la filière, notamment à l’export », ce qu’il a d’ailleurs évoqué avec le directeur du site bloqué. Interrogé par l’AFP, Xavier Beulin a souligné l’importance de cette réunion : « nous voulons sortir avec des engagements fermes ; que chaque opérateur, abatteur, transformateur, distributeur, s’engage à une revalorisation des prix ». Le secrétaire général de la FNSEA Dominique Barrau a résumé la situation : « les éleveurs disent aux consommateurs : nous ne pouvons plus vous nourrir à ce prix ! ». Deux points sont particulièrement attendus par les éleveurs vis-à-vis du secteur de l’abattage-transformation, la reconnaissance de la gravité de la crise qu’ils subissent, et un engagement ferme dans un processus immédiat de revalorisation des prix.

La rédaction