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Le Copa-Cogeca exige des aides immédiates et l’ouverture de nouveaux marchés

Le Copa-Cogeca, organisations et coopératives agricoles majoritaires de l’UE, ont annoncé avoir mobilisé plus de 6000 agriculteurs et 2000 tracteurs le 7 septembre dans les rues de Bruxelles pour exiger des mesures d’urgence pour le secteur agricole (lait et porc en particulier) frappé par une chute des prix. Lors d’une conférence de presse, le Copa-Cogeca a demandé aux ministres des Vingt-huit réunis en Conseil agricole et à la Commission européenne que l’argent provenant du superprélèvement laitier européen retourne au secteur qui a un besoin immédiat d’argent. Pour le secteur du porc, plutôt que le stockage privé, les producteurs souhaitent pouvoir utiliser la graisse et les abats stockés pour la production de biocarburants. A plus long terme, le Copa-Cogeca appelle la Commission à travailler à l’ouverture de nouveaux marchés et à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire.

La rédaction

Le ministère de l’Agriculture a fait savoir le 7 septembre que les demandes de reconnaissance en calamité agricole des départements les plus touchés par la sécheresse de cet été pourront être examinées lors du prochain comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA) du 15 octobre. La mesure s’applique aux départements « qui sont en mesure de justifier dès à présent de pertes supérieures à 30 % », note le ministère. « Les arrêtés permettant le versement des premiers acomptes aux agriculteurs touchés par la sécheresse seront ensuite pris sur la base d’un avis du CNGRA. Les agriculteurs disposeront alors de 30 jours pour demander une indemnisation au Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) qui couvre les dommages non assurables », ajoute le communiqué. Pour les départements dont le taux de perte n’est pas encore définitif et qui atteindront 30 %, les demandes seront examinées lors du CNGRA de décembre.

La rédaction

Répondant à une question plus large sur le budget de l’Etat lors de sa conférence de presse de rentrée, le 7 septembre, le président de la République François Hollande a précisé que ce qui était fait pour l’agriculture, notamment à travers les annonces du Premier ministre le 3 septembre, ne l’était « pas pour répondre à une revendication » mais touchait « l’avenir même de l’espace rural », « les nombreuses professions concernées » dans les filières agricoles et agroalimentaires, et « la capacité à garder ses territoires, son alimentation, son art de vivre et ses produits ». Les 3 milliards annoncés en soutien à l’agriculture (380 millions d’euros effectifs par an sur trois ans destinés à la modernisation et qui doivent générer un effet levier dans les investissements à hauteur de 3 milliards d’euros sur trois ans) correspondent « à des prêts que les agriculteurs pourraient obtenir », c’est « un investissement pour préparer l’avenir », a ajouté le président de la République en précisant que « les dépenses sont déjà inscrites dans le budget » (265 millions d’euros sont inscrits dès cette année dans le Projet de loi de finances rectificative) et que « les économies ont déjà été trouvées ». « Nous allons continuer à agir pour ces agriculteurs », a également promis le chef de l’Etat.

La rédaction

PDR : les modalités du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations publiées au JO

Les modalités de mise en œuvre du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE), dans le cadre des programmes de développement rural (PDRR) ont été publiées au Journal officiel le 4 septembre (arrêté du 26 août). Ainsi pour bénéficier des aides de l’Etat, le projet déposé par l’exploitant, la coopérative, l’établissement d’enseignement agricole ou de recherche doit soit assurer une meilleure compétitivité de l’élevage (performance techniques, économiques, sanitaire…), soit permettre la modernisation de bâtiment d’élevage, soit faciliter la recherche d’autonomie alimentaire du cheptel, l’amélioration du bien-être et de la santé des animaux, la préservation de l’environnement ou encore l’adaptation à de nouvelles normes. Un accès privilégié au financement sera attribué aux jeunes agriculteurs, aux projets situés en zone de montagne ou défavorisée, à des projets collectifs (GIEE, CUMA…), liés à des mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), à l’agriculture bio.

La rédaction

Elvea France revendique une dispense de paiement de la TVA pour les éleveurs

ELVEA France revendique une dispense « par l’Etat de reverser la TVA perçue sur toutes les ventes de bovins vivants ou abattus ainsi que sur toutes les ventes de produits bovins, pour les années 2015 et 2016 » pour les éleveurs allaitants. Réuni le 4 septembre en Assemblé générale, cette mesure a été votée à l’unanimité, selon un communiqué du même jour. Elvea France considère que les mesures prises par le gouvernement sont insuffisantes face à « l’urgence de la situation ». L’organisme, regroupant plus de 16 000 éleveurs, demande donc à rencontrer en personne Manuel Valls, Emmanuel Macron et Stéphane Le Foll « afin d’étudier les modalités de mise en œuvre de cette motion ».

La rédaction

Claude Berger, ancien président de la SNAE, est décédé 

Claude Berger, ancien président de la Section nationale des anciens exploitants de la FNSEA de 2008 à 2011 est décédé le 3 septembre. Agé de 79 ans, Claude Berger fut toute sa vie un militant syndical à la FDSEA du Rhône qu’il présida de 1978 à 1987, avant d’accéder à la présidence de la chambre d’Agriculture du département de 1988 à 2000. Ses obsèques seront célébrées ce lundi 7 septembre à l’église de Messimy dans le Rhône.

La rédaction

Lait: le groupe Lactalis assure n’avoir discuté aucun accord de prix le 24 juillet

A la suite du groupe Savencia (ex-Bongrain) le 18 août, le groupe Lactalis affirme dans un communiqué le 3 septembre «qu’aucun accord de prix n’a été discuté», lors de la table-ronde de la filière laitière organisée le 24 juillet au ministère de l’Agriculture. Le seul engagement pris serait, selon Lactalis, que «le fruit des hausses acceptées par ses clients sera intégralement affecté au prix du lait payé aux producteurs». Pour la laiterie, «le prix de 340 euros/1000 litres annoncé par la FNSEA/FNPL ne sont que des déclarations trompeuses à l’égard des producteurs laitiers». Lactalis plaide enfin pour que «le consensus trouvé fin juillet, même jugé insuffisant par certains, doit pouvoir s’élargir».

La rédaction

«Les mesures ne tiennent pas compte de la réalité des marchés» (Coop de France)

Coop de France a regretté le 3 septembre que les mesures gouvernementales en faveur de l’élevage «ne tiennent pas compte de la réalité des marchés». «La fixation artificielle des prix au sein des filières met en grave danger les industriels qui sont exposés aux marchés européen et international», souligne un communiqué. Et d’ajouter : «Comment peut-on proposer de sauver la production agricole en sacrifiant les outils de transformation ? Aucune mesure n’a été annoncée quant à l’analyse des distorsions de concurrence qui existent à l’échelle européenne en matière sociale et fiscale.» Coop de France déplore aussi l’absence d’annonce sur l’étiquetage de la viande française. Tout en saluant les mesures permettant de soulager les trésoreries des éleveurs les plus en difficulté, les engagements en termes d’investissement et de normalisation, le syndicat dit maintenir son combat par rapport à la compétitivité. «L’enjeu du conseil des ministres de l’Agriculture du 7 septembre à Bruxelles devient plus crucial encore : faire sortir la France de la situation de décrochage qui est la sienne par rapport à ses compétiteurs européens», déclare le président Philippe Mangin, cité dans le communiqué.

La rédaction

Viande bovine: réouverture du marché vietnamien aux entreprises françaises

Un mois après la visite au Vietnam de la secrétaire d’État chargée du Commerce, Martine Pinville, plusieurs ministères (agriculture, affaires étrangères et économie) annoncent par un communiqué du 2 septembre, la réouverture de ce marché au bœuf français. «Le gouvernement vietnamien vient de valider les demandes d’agrément des 22 établissements français souhaitant exporter de la viande bovine au Vietnam», détaille le communiqué. Cette étape «rend désormais la réouverture du marché vietnamien effective sur la base du certificat sanitaire négocié avec les autorités vietnamiennes», précisent les ministères.

La rédaction

L’été 2015, deuxième plus chaud en France depuis 1946 (MeteoNews)

La France vient de connaître son deuxième été le plus chaud, a annoncé le 1er septembre MeteoNews. «La moyenne estivale (de juin à août) calculée sur l’ensemble des stations météo françaises atteint 20,7°, soit 1,4° d’excédent, plaçant cet été 2015 en deuxième position des étés les plus chauds en France depuis 1946, assez loin derrière l’été 2003» (+2,9°), selon un communiqué. La sécheresse s’est atténuée avec le retour des orages en août, a indiqué l’agence météo privée. «Malgré un mois d’août orageux et arrosé (76 mm au lieu de 51 normalement, soit 49 % d’excédent), le bilan de l’été reste relativement sec : 148 mm pour une moyenne 1981-2010 de 153 mm.»

La rédaction