Fil info

Le laitier Bel et l’organisation de producteurs APBO (800 élevages adhérents) ont renouvelé leur accord pour un «prix de base du lait conventionnel à 350 €/1000 l +21 € de primes de différenciation» (15 € de prime pour l’alimentation sans OGM et 6 € pour le pâturage), annonce un communiqué du 2 décembre. Ce prix «pourra être ajusté au contexte de marché pour cette année 2021» grâce à un mécanisme d’ajustement du prix de référence fonction de l’évolution du prix moyen du marché, expliquent les deux organisations. Il fonctionne à la hausse comme à la baisse, tout en restant entre un «seuil qui assure un minimum rémunérateur à 335 €/1000 l et un prix plafond à 360 €/1000 l». L’accord prévoit également que les éleveurs s’engagent sur le bien-être animal avec le déploiement du référentiel Boviwell, ainsi que sur leur empreinte carbone grâce notamment le dépôt d’un dossier APBO dans le cadre de la démarche «Label bas carbone». «En renouvelant notre accord unique avec l’APBO pour la quatrième année consécutive dans un contexte difficile, nous démontrons notre détermination à nous inscrire dans le temps long pour construire ensemble un modèle pérenne et responsable, bénéfique à tout notre écosystème», affirme Antoine Fievet, président du groupe Bel.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie proposera «un plan d’action opérationnel» visant à prévenir les suicides d’agriculteurs «dans les prochains mois». C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 2 décembre, quelques heures après la remise au ministre d’un rapport sur le sujet par le député Olivier Damaisin (LREM, Lot-et-Garonne). «Le rapport d’Olivier Damaisin rappelle que prévenir, détecter, remettre l’humain au coeur des relations, tout en accompagnant les agriculteurs dans leur quotidien doivent constituer un engagement fort de l’Etat. Nous allons nous y atteler dès à présent pour proposer un plan d’action concret, fondé sur les propositions de ce rapport», a déclaré M. Denormandie, cité dans le communiqué. Le plan d’action sera conçu en lien avec les ministères de la Santé et du Travail, et impliquera «chaque acteur concerné, dans sa pratique professionnelle, dans son lien social, dans son rapport économique avec les agriculteurs, mais également dans sa perception de la réalité du travail agricole», conclut le communiqué.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 2 décembre, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation indique avoir découvert une oie bernache trouvée morte sur le littoral du Morbihan. « Le virus détecté sur cet oiseau sauvage est de la même lignée que ceux qui circulent actuellement en Europe », affirme le communiqué. Le ministère révèle par ailleurs avoir découvert, il y a quelques jours, la source commune de contamination (d’influenza aviaire H5N8) « chez un particulier du département du Nord ayant vendu des oies au négociant qui a approvisionné début novembre les animaleries de Corse et des Yvelines ». Tous les prélèvements effectués dans les autres animaleries livrées par le même négociant ont donné des résultats négatifs. « Aucun élevage avicole professionnel n’est aujourd’hui touché par l’influenza aviaire hautement pathogène » poursuit le communiqué. Le ministère appelle toutefois à redoubler de vigilance. Elle « reste impérative pour éviter la propagation du virus ». Les mesures de biosécurité à respecter par les professionnels comme par les particuliers (basses-cours) sont consultables à cette adresse :

https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels

Didier Bouville

« La Coopération Agricole accueille très favorablement la stratégie nationale protéines végétales présentée par le Gouvernement », a indiqué La Coopération Agricole dans un communiqué du 2 décembre, rappelant qu’elle l’appelle « de ses vœux depuis longtemps » et que son réseau est « déjà pleinement investi ». Selon l’organisation agricole, ce sont « au total 33 projets, portés par 28 opérateurs, (qui) ont été recensés par La Coopération Agricole, pour un montant d’investissement de plus de 140 millions d’euros et un besoin d’accompagnement financier estimé à 65 millions d’euros ». Pour La Coopération Agricole, le Plan protéines devra « garantir la compétitivité de nos filières et nos productions, notamment face aux importations » et nécessitera de « s’organiser collectivement entre États membres (de l’Union européenne) pour éviter les distorsions de concurrence ». « Nous serons évidemment vigilants dans la suite du processus, afin de nous assurer de la bonne adéquation avec nos enjeux de compétitivité dans un marché ouvert, condition essentielle à notre souveraineté alimentaire. », a déclaré Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

Didier Bouville

Le Sénat a finalement rejeté en bloc la proposition de budget agricole pour 2021, à l’issue des discussions en séance plénière du projet de loi de finances (PLF), le 1er décembre. En effet les sénateurs n’ont pas adopté les crédits budgétaires de la mission «Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales». Ils n’ont pas non plus adopté les crédits affectés au Casdar (compte spécial pour le développement agricole et rural). Pourtant, quelques instants plus tôt, la Chambre haute avait voté plusieurs amendements visant à augmenter le budget de la recherche appliquée et à soutenir la filière des palmipèdes gras (foie gras). En rejetant les budgets proposés par le gouvernement – modifiés depuis par l’Assemblée durant la navette parlementaire -, les sénateurs ont donc suivi les recommandations de leurs commissions des Finances et des Affaires économiques du Sénat. «Le projet de budget pour 2021 dédié à l’agriculture (…) de même que le Casdar n’ouvrent pas de perspectives significatives, quand ils n’en ferment pas», a déclaré en préambule le rapporteur spécial Patrice Joly (socialiste, Nièvre).

Didier Bouville

De janvier à août 2020, les importations totales de la Chine ont augmenté sur un an de 137 % pour le blé (4,99 millions de tonnes), de 50 % pour le maïs (5,59 Mt) et de 15 % pour le soja (64,74 Mt), ont récemment indiqué les douanes chinoises. C’est l’une des conséquences de la reconstitution du cheptel porcin qui avait souffert de la peste porcine africaine (PPA). Cette dernière a provoqué l’abattage de millions de porcs. Les autorités chinoises ont annoncé à la fin de 2019 avoir perdu 50 % de leurs troupeaux de porcs reproducteurs, soit environ 500 millions de porcs selon des experts du marché. L’une des causes de cette hausse des importations tient également à la crise du Covid qui a fait resurgir la crainte d’une pénurie alimentaire comme celle qui avait frappé le pays entre 1959 et 1961, après la mise en place du « Grand Bond en avant » de Mao Zedong. Selon les sources, elle aurait fait entre 15 millions et 55 millions de morts et cette famine a beaucoup marqué les esprits. Pékin entend donc sécuriser ses approvisionnements. La France a profité de cet engouement en exportant plus de 1,5 Mt de tonnes de blé vers la Chine.

Didier Bouville

Après les experts agricoles des États membres la veille, les eurodéputés de la commission de l’Agriculture ont donné leur feu vert le 1er décembre au compromis trouvé sur l’ensemble des mesures transitoires pour la Pac prolongeant les règles actuelles en 2021 et 2022. Le texte intègre le récent compromis sur les 8 milliards d’euros supplémentaires au titre du volet agricole du Plan de relance de l’économie. Il prévoit également comme le demandait le Parlement européen et plusieurs États membres (France, Portugal, Espagne et Grèce) le maintien du budget dédié au programme de soutien aux régions ultrapériphériques (Posei). Ce règlement de transition doit encore être validé par un vote en séance plénière lors de la session du 14 au 17 décembre avant de pouvoir entrer en vigueur. Mais les dirigeants européens doivent d’abord convaincre la Hongrie et la Pologne de lever leur veto sur le futur cadre financier pluriannuel 2021-2027 de l’UE, lors de leur Sommet des 10 et 11 décembre. Dans le cas contraire, la Commission européenne est en train de préparer d’autres options juridiques pour que ces programmes puissent être quand même financés.

Didier Bouville

Le collecteur de lait bio créé en 1994 Biolait rejoint le collectif national Commerce Equitable France, annonce un communiqué du 1e décembre. «Aujourd’hui, Biolait souhaite engager les consommateurs et les clients dans son action en développant davantage ses partenariats autour du commerce équitable», justifie le collecteur. «Depuis sa création, Biolait n’a considéré le commerce que sous sa forme équitable. Par notre adhésion à Commerce Equitable France – et face à une attente sociétale de plus en plus forte – nous souhaitons porter un commerce garantissant le partage équitable de la valeur entre chaque acteur de la filière et la valorisation des pratiques vertueuses des producteurs sur les fermes», déclare Ludovic Billard, président de l’entreprise qui collecte près de 1400 fermes bio françaises pour un chiffre d’affaires de 155 millions d’euros. A l’origine pensés pour le commerce Sud-Nord, les principes du commerce équitable se sont peu à peu imposés pour le commerce Nord-Nord et de nombreuses initiatives se développent en France, à l’image de l’implication de Biolait au sein de Commerce Equitable France. La société coopérative et participative Café Michel rejoint également le collectif qui compte une trentaine d’acteurs français du commerce équitable.

Didier Bouville

Le Sénat a adopté le samedi 28 novembre quatre amendements visant des crédits accrus pour l’enseignement agricole et sur des actions ciblées. L’amendement II-661 propose d’amener les rémunérations des assistants d’éducation de l’enseignement agricole public au même niveau que celles de l’Éducation nationale. Le II-875 vise à permettre le rétablissement des emplois supprimés dans l’enseignement agricole, public comme privé, au cours des trois dernières années. Le II-570 rectifié bis demande d’augmenter de 6 M€ les crédits dédiés à l’enseignement technique agricole, afin notamment de soutenir les maisons familiales rurales. Le II-660 demande et justifie la mobilisation de financements pour l’ouverture d’Unités localisées d’inclusion scolaire (Ulis) dans l’enseignement agricole, afin de développer l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Didier Bouville

L’Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, en lecture finale le 30 novembre. L’Hémicycle s’est prononcé en faveur du texte par 67 voix pour, 39 voix contre, et une abstention. Comme annoncé par le gouvernement, le dispositif d’exonération de charges patronales pour les employeurs de saisonniers agricoles (TO-DE) sera prolongé pour deux ans, jusqu’au 1er janvier 2023. Le PLFSS 2021 consacre aussi un dispositif d’exonération des cotisations et contributions sociales pour les TPE et PME des secteurs affectés par les mesures de couvre-feu et de confinement. Ainsi qu’une exonération de charges patronales spécifique au secteur viticole. «13,3 milliards d’euros, c’est la majoration de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) que vous avez voté pour 2020. C’est un montant sans précédent qui résulte des surcoûts exceptionnels liés à la première vague de Covid et de l’effort que nous consacrons pour soutenir les personnels soignants», a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran devant les députés. En 2021, hors Covid-19, l’Ondam progressera de 6,2%.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Ovins

Achète agneaux, agnelles, brebis Faire offre Tél 06 10 64 43 57

Aliments

Vente maïs ensilage sur pied 2025, 6,5 hectares, secteur Lévézou. 45 Euros Tonne en vert ou 1 500 Euros l’hectare. Téléphone : 06 81 06 61 77