«Aux conducteurs routiers, français ou étrangers : vous pouvez à nouveau circuler en présentant un test antigénique négatif» entre le Royaume-Uni et la France, a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, le 23 décembre sur Twitter. Avec son homologue britannique, ils «se sont accordés sur le fait que des tests antigéniques puissent être réalisés sur des sites dédiés mis en place par les autorités britanniques», indiquait un communiqué de presse, alors qu’un variant du coronavirus est apparu sur l’île. «Pour les transports de marchandises, nous communiquerons sur le protocole sanitaire un peu plus tard dans la soirée. J’invite les transporteurs routiers à ne pas se déplacer vers les lieux d’embarquement avant les annonces officielles», prévient le ministre. Sur le terrain, la situation de «près d’un millier» de conducteurs français bloqués au Royaume-Uni «restait compliquée». «Cela ne se passe pas bien», estimait en journée une porte-parole de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) à l’AFP. Seules une vingtaine de camions et une cinquantaine de vans avaient traversé le tunnel sous la Manche vers la France jusqu’à ce que les flux s’intensifient «de façon dynamique» après 16H00, a rapporté Getlink (Eurotunnel).
Eva DZ