Dans le cadre de la lutte contre l’influenza aviaire, «depuis le début de la crise, 2,4 millions de canards et 1,7 million de poulets auront étés dépeuplés dans l’ensemble du grand Sud-Ouest», indique le ministère de l’agriculture à Agra Presse. Le bilan de l’épisode 2021-2022 s’annonce donc aussi lourd que celui de l’année dernière, qui avait vu plus de 4 millions de volailles abattues (dont presque 2,6 millions de canards). Dans la zone de dépeuplement massif – qui couvre 226 communes du Gers, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques -, «tous les canards ont été abattus, ainsi que toutes les cailles», précise la Rue de Varenne, confirmant une information du quotidien Sud-Ouest. «Il reste environ 140 000 poulets, qui sont à au plus trois semaine d’une sortie commerciale». Dans les élevages situés à plus d’1 km d’un foyer, les gallinacés peuvent être menés au terme de leur cycle d’élevage et valorisés en alimentation humaine après un test négatif. Il reste également «214 000 pondeuses pour lesquelles une possibilité de maintien en vie conditionné par un protocole strict de surveillance est en cours d’expertise». Au dernier bilan, le 9 février, la France comptait 350 foyers d’influenza aviaire. Fait nouveau, trois cas ont été confirmés cette semaine en Seine-Maritime (un en élevage et deux en basses-cours).
Eva DZ