«Un plan de développement de l’agriculture et de l’alimentation biologique doit être mis en œuvre afin d’enclencher la transition agricole, sociale et alimentaire»: avec leur «appel de Bordeaux» publié le 16 juin, l’ensemble des structures membres d’Ifoam France (Fnab, Itab, Synabio), ainsi que les organisations de la Maison de la bio (Natexbio, Synadis, Forébio), espèrent encourager le gouvernement français à publier un nouveau plan bio national. «Il pourra nourrir le plan bio européen et aider à sa déclinaison ambitieuse», précise le texte. Une mobilisation collective intervenant alors que le plan Ambition bio 2022 arrive à son terme, et que le plan bio européen encourage les États membres à rédiger des feuilles de routes nationales. «Le gouvernement n’a encore jamais mentionné un tel plan, et rien ne garantit pour l’heure qu’il sera mis en place», prévient Jaques Caplat, président d’Ifoam France. Cette déclaration, poursuit-il, illustre une convergence nouvelle de l’ensemble des acteurs du secteur bio. «Il a pu y avoir autrefois des divergences entre les acteurs de l’amont et de l’aval dans la bio. Mais l’urgence fait que tout le monde maintenant a conscience qu’il faut renforcer les fondamentaux et les exigences de la bio pour qu’elle se développe», estime Jacques Caplat.
La rédaction