Dans un rapport rendu public le 18 juillet, le CGAAER (ministère de l’Agriculture) recommande l’organisation d’un «débat inclusif» afin d’élaborer «une vision consensuelle à horizon 2050 pour l’élevage français» qui constituerait «l’armature des politiques publiques à venir». «Les aspects économiques, sociaux, environnementaux et climatiques, éthiques, sanitaires devraient être pris en compte, sans oublier la recherche de souveraineté», appuie la mission, qui statue que «l’élevage parfait sur l’ensemble des registres n’existe pas». L’objectif de ces débats serait donc de «mieux comprendre les contraintes liées à l’élevage et d’intégrer les demandes sociétales pour coconstruire un compromis socialement désirable autour de l’élevage et de sa place dans la société». Éleveurs, associations de protection des animaux, associations environnementales, «citoyens-consommateurs», scientifiques, acteurs de l’aval, pouvoirs publics… «Tous les acteurs» seraient autour de la table. Pour appuyer leurs discussions, le rapport souligne la nécessité de soutenir la recherche «pour continuer à lever les incertitudes scientifiques sur les sujets qui inquiètent la société et contribuent à l’image négative de l’élevage».
Didier Bouville