Fil info

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué, à l’occasion des débats sur le budget 2017 de l’agriculture, la tenue d’ «une réunion technique » regroupant des parlementaires, des experts de la MSA et le gouvernement, et qui concerne les retraites agricoles. Cette réunion est normalement programmée d’ici la fin du mois de novembre. Lors de ces discussions à l’Assemblée nationale, Stéphane Le Foll a évoqué le « niveau de la retraite des agriculteurs, considérée à juste titre comme très basse par rapport au métier difficile qu’ils ont exercé ». La revalorisation des retraites agricoles, inférieures de 40 % à la moyenne nationale selon le sénateur socialiste Alain Fauconnier, était un engagement de campagne de François Hollande en 2012.

Didier Bouville

Avec 117 millions de tonnes au lieu des 113 millions estimés en septembre, la Russie a de nouveau relevé, le 7 novembre, ses prévisions de récolte de blé pour 2016. Après une récolte déjà record en 2015, avec 104,8 millions de tonnes qui avaient permis au pays d’en exporter 33,9 millions sur la dernière campagne, devant les Etats-Unis, la récolte actuelle serait ainsi la meilleure depuis la chute de l’URSS. La Russie vise désormais les 130 millions de tonnes d’ici 2030.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture a annoncé le 7 novembre l’affectation de 50 millions d’euros supplémentaires à destination des Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), dont le succès a entraîné un dépassement de l’enveloppe initialement affectée, «malgré un doublement des budgets alloués à ces mesures entre la période 2007-2014 et la période 2015-2020 », indique le communiqué du ministère. Les 50 millions d’euros « sont destinés à couvrir les forts besoins constatés sur l’année 2016 », précise le texte.

Didier Bouville

A la suite d’un blocage de la laiterie Elle&Vire de Condé-sur-Vire par des éleveurs depuis le 8 novembre, la coopérative Agrial a accepté une hausse sur le prix du lait. Les éleveurs à l’appel de la Fédération départementale des exploitants agricoles (FDSEA) de la Manche revendiquaient un prix de 300€/1000l. Agrial a accepté de revaloriser le prix de 276 à 280€/1000l au mois de novembre et de 290,7 à 295€/1000l en décembre, selon un communiqué des JA et de la FDSEA de la Manche. Agrial présentait les prix « les plus bas du secteur », selon les éleveurs, même face à Lactalis. La coopérative Sodiaal, quelques semaines plus tôt, a été également accusée de tirer les prix vers le bas. Si les producteurs ont décidé de lever le blocage, ils affirment qu’ils restent mobilisés. « On ne peut se satisfaire des prix qu’on a obtenus. C’est insuffisant », a réagi l’un des éleveurs. « Le combat continue », selon lui.

Didier Bouville

L’interprofession porcine va relancer à partir du 12 novembre sa campagne de communication destinée à faire connaître le logo Le Porc français. Dans la presse quotidienne régionale du 12 au 16 novembre, et à travers une campagne digitale « Qu’est-ce qu’il nous mijote le porc français ? », le message mettra l’accent sur la qualité des porcs nés, élevés et abattus en France, ainsi que sur le plaisir qu’il y a à le consommer.

Didier Bouville

Qualifié comme « l’un des derniers rendez-vous de la législature » par le rapporteur de la commission des lois de l’Assemblée Nationale, Sébastien Denaja, le projet de loi de modernisation de l’économie, dite loi Sapin 2, a été adopté en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 8 novembre (308 voix pour et 171 voix contre). Michel Sapin s’est engagé à mettre en œuvre son application de manière urgente, certaines mesures étant particulièrement attendues « notamment dans le secteur agricole », a affirmé Dominique Potier, rapporteur de la commission des affaires économiques. La loi Sapin 2 impose aux grands groupes de l’agroalimentaire de publier leurs comptes, elle affirme la nécessité de « prendre en compte les coûts de production et de la valeur ajoutée dans les négociations amont et aval des filières », elle interdit « la commercialisation des droits à produire » (contrats laitiers), elle proclame « un principe nouveau », celui de la lutte contre l’accaparement des terres, elle lutte enfin contre les dérives du travail détaché.

Didier Bouville

« D’après le ministère, dans une quinzaine de jours, les Draaf seront notifiées », rapporte Régions de France, le 8 novembre à propos de la répartition des 50M€ supplémentaires pour l’année 2016 pour financer les aides bio et les MAEC (Mesures agroenvironnementales et climatiques), annoncés par le ministre la veille. Sur la répartition entre les régions d’une part et entre aides bio et MAEC d’autre part, il y a « un manque de transparence », s’inquiète Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab. La Fnab avait de son côté calculé des besoins à 70M€ pour les seules aides bio. Par ailleurs, S. Pageot rapporte que le ministère leur a demandé de « lui faire confiance ». Le ministère affirme avoir pris en compte les remontées des régions pour calculer ce budget supplémentaire de 50M€.

Didier Bouville

L’Acta (Instituts techniques) et l’APCA (chambres d’agriculture) ont annoncé le 8 novembre la naissance de la société API-agro, qui a pour objet « la création, la gestion, la commercialisation et le développement de plateformes numériques de données et de services ». API-agro veut « permettre à tous les acteurs du monde agricole d’accéder à nos données, qui sont publiques », a expliqué le président Sébastien Windsor. Des échanges basés sur la technologie API (Application programming interface). Avec API-agro, l’objectif pour les chambres d’agriculture est de faire évoluer le métier de conseiller. Ces derniers pourront s’appuyer sur les masses de données, les croiser et les analyser pour dispenser leurs préconisations. Du côté des instituts techniques, l’intérêt est proposer de nouveaux outils d’aide à la décision (OAD). « Les premières applications sont attendues plutôt sur les thématiques de gestion de l’eau ou des ravageurs », a indiqué le chargé de mission Théo-Paul Haezebrouck. API-agro sera financée dans un premier temps par l’Acta et l’APCA. À brève échéance, des fonds privés pourront investir dans la structure.

Didier Bouville

L’association des agriculteurs irlandais (Irish farmers association – IFA) revendique une hausse de 0,30€/1000l sur la paye de lait d’octobre, «une hausse pleinement et totalement justifiée», selon un article du 7 novembre disponible sur leur site internet. «Les coopératives peuvent être tentées de reconstituer leur bilan après avoir soutenu les prix du lait plus tôt dans l’année», a observé Sean O’Leary, le président du Comité national lait de l’IFA sur le web. «Cependant, les agriculteurs reçoivent toujours des prix du lait inférieurs à leurs coûts de production, et il est crucial que chaque centime perçu en lien avec la rapide amélioration du marché soit transmis aux éleveurs», a-t-il estimé. Il ne craint pas les stocks de poudre de la Commission européenne qui a tout intérêt à les remettre sur le marché en minimisant «les perturbations» que cela pourrait engendrer.

Didier Bouville

La MSA a annoncé le 7 novembre le lancement d’un nouveau service à destination de ses adhérents, qui leur permet de réaliser toutes les démarches de demande et/ou renouvellement de leur carte vitale via le site internet de la CCMSA. Ce service, explique la MSA, permet à l’adhérent «de recevoir sa nouvelle carte vitale, sous deux semaines, une fois la demande de renouvellement validée en ligne». Pour rappel, en septembre 2016, la MSA avait recensé près d’1,7 million d’adhérents (particuliers et entreprises) inscrits à la rubrique «espace privé» de son site internet, et 12 millions de démarches réalisées par ce biais au cours du premier semestre 2016.

Didier Bouville