Fil info

La filière bétail et viande ouvre ses portes au public du 25 au 31 octobre

L’interprofession bétail et viande Interbev a présenté, le 25 juin lors de son congrès annuel, les « rencontres Made in Viande », un nouvel évènement national qu’elle organisera du 25 au 31 octobre prochain. L’objectif est d’ouvrir au grand public les portes des sites de tous les maillons de la filière, les abattoirs y compris. « Nous adressons un message clair aux consommateurs: nous aimons notre métier », a lancé le président d’Interbev, Dominique Langlois. L’interprofession ambitionne d’ouvrir 2500 sites dans toute la France. « Nous aurions pu faire une grande campagne télévisée mais nous avons préféré faire quelque chose de plus fédérateur », a expliqué Emmanuel Coste, président de la commission communication transversale d’Interbev.

Didier Bouville

ESB : levée progressive des embargos

Plus de 15 ans après leur mise en place, les embargos sur la viande bovine européenne sont progressivement levés. A la suite de rencontres entre l’Organisation mondiale de la santé animale et le ministère de l’Agriculture et de missions d’inspection en France, les marchés de Singapour, du Japon et des Philippines pourraient s’ouvrir à la viande française. Pour ce qui est des Etats-Unis, la levée effective de l’embargo sur les viandes bovines européennes est effective depuis le 4 mars 2014, mettant ainsi fin à 16 ans d’interdiction d’exporter. L’Irlande et les Pays Bas ont d’ores et déjà commencé à faire les démarches pour retrouver un courant d’exportations.

Didier Bouville

Péage poids lourds : «une fausse bonne idée», selon Coop de France

Coop de France voit dans le dispositif de substitution à Ecotaxe, appelé « péage de transit poids lourds », « une fausse bonne idée ». « Le dispositif présenté sans analyse d’impact préalable constituerait une nouvelle charge pour les entreprises », juge le président Philippe Mangin dans un communiqué le 24 juin. S’agissant des modalités de collecte de la taxe, la réduction du réseau routier concerné est la seule évolution, considère Coop de France, en soulignant les risques de report des flux. Concernant la répercussion de ce péage par les transporteurs aux chargeurs, le principe de majoration forfaitaire des coûts de transport serait conservé, souligne le communiqué, qui pointe là « une véritable injustice ».

Didier Bouville

La FNSEA a lancé sa 6ème campagne d’action dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences (GPEC 6). Une table ronde régionale est organisée vendredi 27 juin, à Castanet Tolosan (31), où l’ensemble des membres des sections employeurs des huit FDSEA sont conviés pour participer au débat «La fiche pénibilité : ses enjeux, aujourd’hui et demain ?».

Didier Bouville

Il n’y aura pas d’écotaxe pour les poids lourds. En revanche, le Gouvernement a décidé d’introduire un « péage de transit » dont la portée est beaucoup plus réduite que l’écotaxe initiale. Certes les camions de plus de 3,5 tonnes seront mis à contribution. Mais le futur péage ne s’appliquera que sur 4000 km de routes au lieu de 15000 km initialement prévus. Il s’agit des grands itinéraires de transit où le trafic poids lourds dépasse 2500 véhicules par jour. Les engins agricoles et les camions de collecte de lait seront exonérés. Ce nouveau péage de transit fera l’objet d’une discussion spécifique au Parlement dans le cadre de la loi de Finances rectificative pour 2014 dont l’examen vient de démarrer. Sa mise en place devrait intervenir début 2015 et la collecte des sommes dues sera réalisée par la société Ecomouv. Au final, le nouveau régime devrait générer une recette de 500 millions d’euros environ contre1,15 milliard espéré à l’origine.

Didier Bouville

La FAO alerte sur l’absence de politiques forestières pertinentes

« Les politiques forestières et autres politiques ne prêtent guère une attention suffisante aux avantages socio-économiques dérivant de la forêt », a déclaré la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), à Rome, le 23 juin. Le même jour, la FAO publiait le rapport « Situation des forêts du monde ». Par exemple, la combustion du bois constitue plus de la moitié de l’énergie consommée dans 29 pays, dont 22 sont en Afrique. « Les politiques et programmes, non limités au secteur forestier, doivent expressément aborder le rôle des forêts dans la fourniture d’aliments, d’énergie et de logement », soutient Eduardo Rojas-Briales, directeur général de la FAO chargé des forêts.

Didier Bouville

«Produit de la montagne» :  nouvelles règles européennes

La Commission européenne a publié le 19 juin au Journal officiel de l’UE les règles à respecter pour pouvoir utiliser la mention de qualité facultative « produit de la montagne ». Ce texte, dont les dispositions sont applicables à compte du 1er janvier 2015, précise notamment que 50 % au moins de l’alimentation des animaux d’élevage doit provenir de la zone de montagne concernée, limite portée à 60 % pour les ruminants et réduite à titre dérogatoire à 25 % pour les porcs. Par ailleurs, la transformation des produits pourra être opérée dans des unités situées à 30 km au plus de la zone de montagne dans le cas des produits laitiers, de la viande et de l’huile d’olive. Pour le lait, et afin d’éviter un délocalisation, cette dérogation ne sera possible que si l’établissement existe déjà et si l’État membre l’autorise.

Didier Bouville

1500 méthaniseurs : les céréaliers «répondent présents» 

Suite aux dernières déclarations de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, présentant le projet de loi sur la transition énergétique, l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) « répondent présents » aux objectifs fixés en matière d’énergie renouvelable. Ségolène Royal a en effet annoncé « le lancement d’un appel à projet pour 1500 méthaniseurs » dans les territoires ruraux, ce dont l’AGPM et l’AGPB « prennent acte avec satisfaction » en rappelant que « la méthanisation à base d’intrants agricoles végétaux simplifie la gestion des installations de biogaz, apporte un bénéfice agronomique et une sécurité dans la gestion des installations ».

Didier Bouville

Guerre des prix : les propositions des distributeurs 

En réaction à la lettre envoyée au premier ministre le 11 juin par l’Ania, la FNSEA, et Coop de France pour dénoncer « les ravages de la guerre des prix » menée par la grande distribution, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a elle aussi écrit à Manuel Valls. Une lettre également adressée aux présidents de l’Ania, Coop de France et la FNSEA, dont le magazine Les Echos a relayé quelques extraits. Souhaitant se montrer « constructifs », les distributeurs avancent plusieurs propositions pour contrer la déflation actuelle « qui résulte avant tout d’une situation exceptionnelle de recul du pouvoir d’achat », ce qui « renforce la compétition entre tous les acteurs ». La FCD, qui réunit des enseignes comme Carrefour, Casino, Auchan, évoque ainsi la mise en place rapide du label Relations fournisseurs responsables, le lancement d’une étude indépendante sur les grands enjeux de la filière alimentaire française, la suppression de la publicité nationale pour les comparateurs de prix et, pour faire avancer les dossiers, la réunion de tous les acteurs. Sur ce dernier point, le gouvernement a annoncé qu’une rencontre avec l’ensemble des acteurs aurait lieu prochainement.

Didier Bouville

Baisse du coût du travail pour les exploitants agricoles

Dans le cadre du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) pour 2014, « les cotisations personnelles des exploitants agricoles seront réduites de 3,1 points pour les cotisants dont les revenus sont inférieurs à 41 000 euros, la réduction étant prolongée de façon dégressive jusqu’à environ 52 000 euros (…) La mesure bénéficiera à plus de 95 % des non salariés agricoles », indique un communiqué du gouvernement paru à l’issue du Conseil des ministres le 18 juin. Plus globalement, l’Elysée prévoit une baisse du coût du travail ciblée sur les bas salaires jusqu’à 1,6 SMIC. Cette mesure complète le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et représentera 4,5 milliards d’euros en 2015.

Didier Bouville