Fil info

La COP15 sur la biodiversité, une importante réunion internationale pour la protection de la nature, prévue en octobre prochain en Chine, a été une nouvelle fois repoussée, en 2022, en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi l’ONU, selon une dépêche AFP.

Ce sommet s’ouvrira par une réunion virtuelle à la date prévue du 11 au 15 octobre 2021 et se poursuivra par des négociations en présentiel à Kunming, en Chine du 25 avril au 8 mai 2022, a indiqué le secrétariat de la Convention de l’ONU sur la biodiversité biologique (CBD) dans un communiqué.

La CBD a présenté en juillet dernier un projet de texte devant être finalisé lors des négociations de Kunming et visant à « vivre en harmonie avec la nature » à l’horizon 2050, avec des objectifs intermédiaires pour 2030. Selon les experts en biodiversité de l’ONU le temps presse, car en dépit de l’urgence, les Etats n’ont pas tenu leurs engagements pour inverser la tendance sur la décennie 2010-2020. Un million d’espèces animales et végétales sont menacées de disparition et la mauvaise santé des écosystèmes menace également l’avenir des humains, soulignent-ils.

Didier Bouville

Depuis près de trois semaines, la production de tomates françaises manque à l’appel. Ce manque de volumes touche toutes les variétés de tomates et il donne lieu à une flambée des prix face une demande qui reste peu importante sauf en petits fruits type cerise, cocktail. Selon les acheteurs grossistes et des grandes enseignes de distribution, les prix ont doublé sur un an à la même période. La tomate grappe s’échangeait ainsi entre 2 et 3 €/kg au stade grossiste la semaine dernière tout comme pour la tomate ronde qui se négociait aux alentours des 2 €/kg au stade grossiste. La situation serait moins catastrophique en tomates anciennes type Noire de Crimée, Marmande, Cœur de bœuf ou encore Ananas ou le creux de production présent il y a quelques semaines commence à se résorber.

Selon les opérateurs les prix exorbitants et le manque de volumes seraient liés au mauvais temps et au manque de luminosité enregistrés au mois de juillet. Et tous les pays européens seraient touchés. Le marché allemand est actuellement très demandeur ce qui entraîne une hausse de prix à l’achat en France mais aussi en Belgique. Aux Pays-Bas, les producteurs ont dû arracher une grande partie de leur production (40 %) en raison de maladies, comme le mildiou, liées au manque de luminosité et à une forte humidité. Fin août, les volumes disponibles devaient progresser un peu permettant ainsi d’assouvir la demande des acheteurs tout en faisant régresser les prix. Face à cette situation, les acheteurs se tournent vers d’autres origines comme la Sicile en petits fruits ou encore l’Espagne qui vend à moindre coût.

Didier Bouville

Les semouliers et fabricants de pâtes ont alerté le 16 août sur une pénurie à venir de blé dur, liée à la météo. «Des pluies beaucoup trop abondantes en Europe et une sécheresse sans précédent au Canada conduisent à une pénurie de blé dur» ainsi qu’à une «flambée historique des prix mondiaux», d’après un communiqué des organisations Sifpaf (fabricants de pâtes) et CFSI (semouliers). Le Canada, premier pays producteur de blé dur dont il représente les deux tiers du commerce mondial, affiche «une récolte (…) de moins de 4,2 Mt, soit 32% de moins que la moyenne des cinq dernières années». «Avec un stock historiquement bas, il ne sera pas possible d’alimenter le marché mondial» à partir des réserves.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de betteraves sucrières dans le Nord et l’Est de la France après la détection de phénomènes de phytotoxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama (groupe Syngenta), a appris l’AFP le 13 août auprès du ministère. Deux lots de ce produit dénommé Marquis ont été jugés «non conformes en raison de la présence, à des taux variables, de trois substances actives interdites dans l’Union européenne», a expliqué le ministère dans une note.

La phytotoxicité signalée fin mai et fin juin au ministère de l’Agriculture «serait liée à des erreurs lors des étapes de formulation et de conditionnement des produits réalisées dans les usines de la société Adama en Israël», selon le ministère. La liste des utilisateurs du Marquis se monte à ce jour à 273 planteurs, situés dans les Hauts-de-France et le Grand Est, selon le ministère. Quelque 500 000 tonnes de betteraves sucrières vont devoir être détruites sur environ 5000 ha (Marne, Ardennes, Aube et Aisne), a déclaré à l’AFP Cyril Cogniard, président de la CGB Champagne-Bourgogne (planteurs, FNSEA). Cette estimation, qui correspond à environ 1,5% de la production nationale, n’est pas confirmée par le ministère. La Rue de Varenne explique avoir «fait le choix de la précaution», en ordonnant la destruction des parcelles traitées avec ces deux lots de Marquis, «en raison d’un risque consommateur non exclu» par l’Anses.

Didier Bouville

Le 13 août, le Conseil constitutionnel a écarté en grande partie un recours déposé fin juillet par une soixantaine de députés concernant la loi Climat, car leurs griefs étaient «excessivement généraux», mais sans se prononcer sur la conformité de la loi par rapport à la Constitution. «Le recours contestait la loi prise en son ensemble», jugeant qu’elle s’inscrit «dans la spirale d’inaction ayant conduit au non-respect de la trajectoire de la France en matière de réduction des gaz à effet de serre», et ne garantit pas «le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé consacré par l’article 1er de la Charte de l’environnement», rappelle le Conseil constitutionnel dans un communiqué.

«Les requérants ne développent qu’une critique générale (…) de l’insuffisance de la loi prise en son ensemble et ne critiquent donc, pour en demander la censure, aucune disposition particulière», relève le communiqué. Les Sages ont en revanche censuré plusieurs articles considérés comme des «cavaliers législatifs». Il s’agit notamment des articles 38 (achats publics sans mise en concurrence pour des marchés de moins de 100 000 euros de «denrées alimentaires produites, transformées et stockées avant la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire»), 102 (installation de panneaux photovoltaïques sur des friches) et 235 (entretien des chemins ruraux).

Didier Bouville

«Une nouvelle technologie Seleggt Circuit (…) sera installée en septembre 2021 dans le couvoir de Verbeek» aux Pays-Bas, annonce le groupe Respeggt, qui commercialise ce procédé de sexage in ovo, dans un communiqué le 12 août. Avec une capacité de 30 millions de poussins de ponte par an, Verbeek est le plus important couvoir d’Europe. Il compte «faire éclore chaque année plus de 10 millions de futures poules pondeuses» sexées avec la méthode Seleggt. Via un dosage hormonal au neuvième jour d’incubation, ce procédé permet de détecter le sexe du futur poussin dans l’oeuf, et ainsi d’éviter l’éclosion puis l’élimination des poussins mâles frères de pondeuses. Les dix millions de poules pondeuses de Verbeek «fourniront plus de trois milliards d’oeufs» destinés au marché allemand et à «d’autres marchés certifiés KAT» (label d’élevage alternatif), indique Respeggt.

Didier Bouville

La production européenne de pommes 2021-2022 devrait atteindre 11,735 millions de tonnes (Mt), selon les prévisions de récolte Prognosfruit dévoilées par l’association mondiale de la pomme et de la poire (WAPA) le 5 août. Soit une hausse de 10% par rapport à la saison passée (+3% par rapport à la moyenne triennale). «La production biologique continue à croître doucement chaque année, atteignant désormais environ 6% de la production totale de l’UE», a précisé le président de WAPA Dominik Wozniak, cité dans un communiqué.

Leader incontesté, la Pologne devrait voir sa production progresser de 22%, à 4,17 Mt (+12% par rapport à la moyenne 2018-2020). La production italienne devrait baisser de 4% par rapport à l’an dernier, à 2,046 Mt (-5% par rapport à la moyenne triennale). Quant à la France, troisième producteur européen, elle verrait sa production augmenter de 3%, à 1,375 Mt (-8% par rapport à la moyenne). De son côté, l’Allemagne table sur une hausse de 6%, à 1,08 Mt (+4% par rapport à la moyenne triennale). Enfin, l’Espagne verrait sa production augmenter de 28% en 2021, à 543 000t (+12% par rapport à la moyenne).

Didier Bouville

La société « Bluu » GmbH implantée à Berlin va mettre sur le marché en 2023 du poisson obtenu dans des bioréacteurs. Cette annonce a été faite par le Centre de développement de l‘Institut Fraunhofer (EMB) à Lübeck. Les produits seront dans un premier temps destiné aux restaurants. Plus tard, les supermarchés seront fournis. Les premières offres seront constituées de boulettes de poissons, de bâtonnets qui en fait sont des mélanges de composants de cellules de poissons et de protéines végétales. Pour obtenir du filet de poisson les recherches doivent encore être poursuivies.

Selon EMB, la société Bluu est une filiale extérieure de l’Institut de recherches, et la première société européenne qui se soit spécialisée dans le développement de poisson à partir de cellules.

Toujours selon EMB, les productions de poissons à base de cellules ont beaucoup d’avantages par rapport aux productions courantes. 30 % de toutes les réserves de poissons sont surpêchées, et 60 % autres sont à leur exploitation maximale. L’aquaculture en mer pollue les eaux, en particulier en sites de courants faibles. La haute valeur nutritive est un autre avantage de ces produits, tout comme leur disponibilité ou les chaines courtes d’approvisionnement. Ils sont libres d’OGM, d’antibiotiques et autres poisons pour l’environnement. Ils peuvent être produits en sites selon les besoins.

Didier Bouville

La récolte française de pêches, nectarines, brugnons et pavies atteindrait 137 000 tonnes (t) en 2021, selon une note de conjoncture d’Agreste diffusée le 9 août. Ces estimations, arrêtées au 1er août, laissent entrevoir une baisse de récolte de 24% par rapport à 2020 (-31% par rapport à la moyenne quinquennale). C’est un peu mieux que le repli annuel de 35% anticipé par le Medfel à l’annonce des premières estimations de récolte, le 25 mai. Néanmoins, souligne Agreste, «il s’agirait de la production la plus basse depuis 46 ans». En Occitanie, région «relativement épargnée» par le gel, la production diminuerait de 14% sur un an pour atteindre 73 000 t (-22% par rapport à la moyenne quinquennale). En région Paca, la prévision de récolte «est revue à la hausse»: la production baisserait de 23% à 43 000 t (-30% par rapport à la moyenne 2016-2020). En Auvergne-Rhône-Alpes, la production chuterait de 56% pour atteindre 12 000 t (-62% par rapport à la moyenne).

Eva DZ

Les objectifs environnementaux du Pacte vert pourraient provoquer des baisses de production de «5 à 15%» d’ici 2030, alerte le Copa-Cogeca (organisations professionnelles agricoles et coopératives) dans un communiqué le 9 août, citant une récente étude de la Commission. Publiée début août par le JRC (centre de recherche de la Commission), ce «rapport technique» évalue les impacts de quatre mesures incluses dans les stratégies De la ferme à la fourchette et Biodiversité: -50% de phytos, -20% d’engrais, 25% des surfaces en bio et 10% d’infrastructures écologiques. L’impact de ces mesures a été estimé selon trois scénarios: PAC inchangée (2014-2020), nouvelle PAC (proposition législative de 2018), nouvelle PAC et plan de relance européen. Dans le détail, c’est le secteur de la viande qui subirait les pertes les plus lourdes (jusqu’à -15% pour le bœuf, le porc et les volailles), devant le lait, les céréales et oléoprotéagineux (-10 à -15%), et les fruits et légumes (-5 à -10%). Autre résultat: la PAC et les mesures évaluées pourraient réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre de plus de 28%. Mais comme les baisses de production induiraient une hausse des importations, «plus de la moitié» de ces gains environnementaux seraient annulés par une augmentation des émissions dans les pays tiers. Dans son communiqué, le Copa-Cogeca appelle à «un débat public» sur les stratégies concernées. «L’UE doit être aussi ambitieuse dans sa politique commerciale qu’elle l’est dans ses stratégies domestiques», estime son secrétaire général Pekka Pesonen.

Eva DZ

PetitesAnnonces
Canins

V Border Collie mâle né 04/04/2024 parents extra troupeau puce 250268981081708-siret 79202025700012. Tél 06 75 21 86 01

Aliments

V Foin PN+RG BR 120×120 sous hangar + faneuse Kuhn GF 5001 MH + râtelier circulaire + piquets. Tél 06 89 70 88 29