«Il n’y aura pas d’ultime négociation de complaisance pour les retardataires qui n’ont pas négocié de bonne foi en amont», a prévenu le médiateur des relations commerciales agricoles Thierry Dahan, lors d’une table ronde sur la loi Egalim 2 au Salon de l’agriculture, le 1er mars, jour de la fin des négociations commerciales entre industriels et distributeurs. Le médiateur a été saisi dans 45 dossiers et une vingtaine sont déjà clos. «Nous terminerons les médiations en cours dans les dossiers très avancés, et où il y a encore un point de blocage. Sur la clause de révision automatique, par exemple», affirme Thierry Dahan. Les industriels ont en grande majorité fait le choix de recourir à un tiers de confiance «chargé de certifier au terme de la négociation» la part de la matière première agricole dans le tarif fournisseur. Or, le choix de cette «troisième option» de transparence a parfois freiné les négociations. Pour «faciliter les choses» l’année prochaine, le médiateur émet la suggestion «de certifier ces coûts avant d’arriver à la table des négociations, de manière que les choses soient plus transparentes», sans pour autant modifier la loi.
Eva DZ