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«Les outils d’abattage sont en surcapacité. Il pourrait y avoir une affaire Doux dans le secteur de la filière porcine», a déclaré Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP), à Paris le 5 septembre. Une situation qui, selon lui, pourra être évitée si les entreprises « se mettent autour de la table ». Il rappelle que « la restructuration est urgente ». Autre sujet qui préoccupe la filière : la mise aux normes des bâtiments de truies gestantes. L’échéance du 1er janvier 2013 approche. Pour le moment, les experts tablent sur 10 % de cessations d’activités pour les éleveurs français.

Didier Bouville

La FNSEA demande une application des réductions de taxes énergétiques pour 2012

La réduction de 6 centimes du litre des carburants ne s’appliquant pas au gazole non routier, la FNSEA vient de demander au ministre de l’Agriculture d’obtenir « la reconduction, au titre de l’année 2012, du dispositif de remboursement de TIC et de TICGN (taxes intérieures sur la consommation de produits pétroliers et de gaz naturel) au bénéfice des agriculteurs. Dans une lettre adressée par Xavier Beulin à Stéphane Le Foll, la fédération suggère d’introduire ce dispositif dans le projet de loi de finances rectificative. » Ce dispositif de remboursement partiel existe depuis 2005 note Xavier Beulin. Celui-ci souligne que les coûts énergétiques des agriculteurs, qui connaissent une forte croissance, représentent encore 20 % de leurs charges.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll a assisté, le 4 septembre à la rentrée des élèves du lycée agricole de « La Germinière » à Rouillon, près du Mans (72). Cette rentrée 2012 s’ouvre avec des annonces plutôt encourageantes pour l’enseignement agricole. En effet, alors que François Hollande a fait « de la jeunesse et donc de l’école (sa) priorité », selon ses propres mots, le ministre de l’Agriculture a défendu l’intégration de l’enseignement agricole dans le « pacte éducatif » du président de la République et a annoncé, en juin, la création de 110 postes dans les établissements publics qui en auraient le plus besoin.

Didier Bouville

Création d’un fonds de solidarité céréaliers-éleveurs 

Les céréaliers de France (AGPB) et les producteurs de maïs (AGPM) proposent un plan d’action incluant la création d’un fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs. Le plan d’action sera proposé à leurs conseils d’administration le 11 septembre indiquent un communiqué du 30 août des deux organismes. Ce fonds de solidarité sera doté d’environ 100 millions d’euros, a précisé Philippe Pinta, président de l’AGPB à l’AFP. Il se constituera sur la base d’une cotisation volontaire des producteurs de céréales pour venir en aide aux éleveurs.

Didier Bouville

«Les estimations de production des prairies restent normales à excédentaires sur la quasi-totalité du territoire», lit-on dans une étude Agreste publiée le 28 août. Ainsi, selon les experts du ministère de l’agriculture, la production cumulée des prairies est supérieure de 13 % par rapport à la production de référence (calculée sur plusieurs années) en août. Néanmoins, « la production des régions du Sud, de l’Aquitaine à Provence Alpes Côte d’Azur » est celle qui souffre le plus des fortes températures et des rares pluies de ces derniers jours.

Didier Bouville

Les céréaliers feront un effort sur les prix pour aider les éleveurs confrontés à de fortes hausses, a déclaré le 28 août le ministre de l’Agriculture, sur BFM TV-RMC. « Il y a une solidarité à exercer entre céréaliers et éleveurs. Les discussions sont engagées, je vais demander aux céréaliers de faire un effort. Je les ai rencontrés : ils sont déjà prêts à faire un effort », a-t-il précisé. « Je souhaite éviter à l’élevage français un effet de ciseau catastrophique : c’est-à-dire être pris entre une hausse des prix de l’alimentation animale et une baisse voire une stagnation des prix de vente », a-t-il ajouté. « Si c’est ça, l’élevage français risque gros, je ne le veux pas, donc je ferai tout pour éviter cet effet de ciseau ».

Didier Bouville

La hausse des prix des matières premières est trop récente pour ouvrir les négociations (entre producteurs, transformateurs et distributeurs) prévues par l’accord du 3 mai 2011, pour répercuter les effets de la volatilité, a indiqué, le 27 août, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Agriculture.

Les indicateurs de prix prévus par l’accord du 3 mai « n’autorisent pas pour l’instant l’ouverture des négociations », estime la FCD qui est réticente à toute hausse des prix des produits alimentaires au stade du détail : la moindre hausse des prix de la viande fraîche entraîne en effet une réduction de la consommation, a souligné Jacques Creyssel, citant le paneliste Kantar Worldpanel. Enfin, le délégué général de la FCD a rappelé à Stéphane Le Foll que, comme préalable à la mise en œuvre de l’accord du 3 mai, il faut que les filières végétales et d’élevage parviennent à contractualiser.

Didier Bouville

Face à l’augmentation du prix des céréales, « chacun devra faire des efforts dans cette situation exceptionnelle », a déclaré le 25 août le ministre de l’Agriculture en marge de l’inauguration du comice agricole à Chemiré-en-Charnie, dans la Sarthe. Le ministre de l’Agriculture a rappelé que la hausse du prix des céréales « a des conséquences pour l’élevage ». Mais pour éviter aussi que cette hausse ne se répercute trop sur le consommateur : « on va discuter avec la grande distribution la semaine prochaine (cette semaine, ndlr) des répercussions et de la manière dont on peut assurer au niveau des prix aussi une partie de l’augmentation des coûts ».

Didier Bouville

« Nous allons engager une discussion avec la grande distribution la semaine prochaine », a déclaré le 23 août le ministre de l’Agriculture interrogé par i-télé sur la hausse des prix alimentaires. « Dans une phase transitoire où la flambée des prix peut avoir des conséquences », il s’agit, selon le ministre, « de voir comment tout le monde peut maîtriser les répercussions et l’évolution des cours », a-t-il ajouté. L’autre volet qui sera examiné à partir de la semaine prochaine également est la manière de s’organiser « pour apporter une aide aux éleveurs », a précisé le ministre de l’Agriculture. Lors de son audition au Sénat, le 24 juillet, Stéphane Le Foll avait annoncé son intention d’« exercer les pressions nécessaires » sur les distributeurs pour que s’appliquent les accords du 3 mai qui prévoient l’ouverture de négociations en cas notamment de forte volatilité des matières premières.

Didier Bouville

FranceAgriMer : la campagne sera marquée par des prix «exceptionnellement élevés»

« Pour la troisième fois en cinq ans, la campagne va être marquée par des prix exceptionnellement élevés », conclut FranceAgriMer, dans son analyse de la flambée du marché mondial des céréales et oléagineux parue le 21 août. Si les chiffres ne sont pas encore fixés, l’organisme imagine les conséquences possibles de cette tendance. « Dans les pays développés, on peut craindre que, face à cette nouvelle hausse du cours des céréales et du soja, les élevages ne soient contraints d’abattre du cheptel faute de pouvoir trouver des débouchés permettant de couvrir les coûts de production. » Dans les pays en développement, notamment « au Proche et au Moyen-Orient, de nouvelles tensions alimentaires comme en 2007-2008 » pourraient apparaître. À l’échelle nationale, l’analyse conclut : « d’un strict point de vue français, l’abondante production de céréales à paille et la probable bonne, voire excellente, récolte de maïs devraient rencontrer une importante demande, tant sur le marché domestique que sur ceux de l’UE et des Pays Tiers ».

Didier Bouville

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