À l’occasion de sa visite au Salon de l’agriculture le 27 février, la Première ministre a, comme attendu, annoncé le lancement d’ici l’été d’«un plan de développement d’alternatives pour les produits phytosanitaires les plus importants, appelés à être retirés du marché lors des prochaines années». Il sera abondé par des fonds du plan France 2030 – le montant n’a pas été précisé. Ce nouveau plan inclura notamment les instituts techniques et les fabricants, appelés à prendre des «engagements sur leurs plans de travail des prochaines années». Ce plan dédié à la «recherche et à l’innovation» doit, au passage, «renforcer nos moyens pour l’agriculture biologique».
Une annonce bien bien vue par la FNSEA qui avait poussé auprès de l’Élysée et de Matignon pour «une planification pluriannuelle des alternatives», très proche du «plan de développement des alternatives» envisagées par la Première ministre.
Plus largement, Élisabeth Borne appelle son gouvernement à présenter une nouvelle mouture d’Ecophyto d’ici l’été également, intitulée Ecophyto 2030. La Première ministre a enfin plaidé pour «développer une offre de conseil individuel et stratégique adaptée», dans le cadre de la concertation autour du Pacte et de la future Loi d’orientation et d’avenir (LOA). Une demande portée notamment par les Chambres d’agriculture, qui souhaitent un renforcement et une «adaptation territoriale» de l’offre de conseil.
Eva DZ