Lors d’une réunion du Groupe national loup le 3 avril, la FNSEA, ses associations spécialisées FNB (bovins viande) et FNO (ovins) ainsi que les JA et les chambres d’agriculture ont demandé au préfet référent de «réviser en profondeur l’arrêté du 23 octobre 2020 qui fixe les modalités de prélèvement des loups, avec comme objectif zéro attaque sur les troupeaux». Les structures du «Caf loup» demandent notamment «le maintien du statut non protégeable des troupeaux bovins» tout en accordant des tirs de défense aux éleveurs situés dans les zones de présence permanente. Le cadre de ces tirs de défense devrait de même être révisé afin d’«être mis en œuvre par plusieurs tireurs, valables cinq ans, durant toute la campagne de pâturage sans restriction, ni priorisation pour assurer la défense des troupeaux, dès lors qu’est constatée une attaque». «L’expansion du loup, à l’échelle européenne et nationale, constitue une menace directe pour l’ensemble des activités économiques, particulièrement l’élevage, par le risque de non-renouvellement des générations, et le tourisme», maintiennent les organisations. À l’inverse, les ONG de protection de l’environnement demandaient, dans un communiqué du 3 avril, de supprimer les tirs de prélèvement et de favoriser l’extension du loup sur le territoire.
Didier Bouville