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La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont dévoilé le 27 septembre leur projet de campagne pour les élections aux chambres d’agriculture du 31 janvier 2013. « Un syndicalisme de solutions », ont-ils prôné. Coût du travail, investissements, innovation vont ainsi rester durant ces prochains mois leur priorité pour améliorer la compétitivité. L’environnement sera également l’un des thèmes majeurs de leur campagne : « L’environnement est une toile de fond et ne doit pas devenir une fin en soi », a indiqué Xavier Beulin. La FNSEA et les JA s’attelleront enfin à proposer des solutions à « la situation conjoncturelle des marchés », selon deux axes majeurs : l’un concerne la bonne suite à donner aux accords du 3 mai 2011, l’autre, aux fonds destiné à l’élevage. Ce projet « intergénérationnel », « préparé de longue date avec nos réseaux », a précisé Gaël Gautier, secrétaire général des JA, va être adapté aux spécificités des départements : les équipes départementales aux chambres d’agriculture ont en effet désormais en charge de construire chacune un projet s’inspirant de ces grandes lignes nationales.

Didier Bouville

Une délégation de représentants FDSEA et JA de l’Aveyron s’est rendue mardi 25 septembre à Limoges, devant le siège de l’ASP avec une vingtaine de FDSEA et de JA d’autres départements pour protester contre les erreurs à répétition de l’administration. 150 manifestants étaient présents. L’erreur de l’ASP a concerné 15 000 exploitations en France et 12 millions d’euros d’ordres de reversements envoyés ; en Aveyron 750 exploitations pour 670 000 euros. Reconnaissant son erreur, l’ASP a confirmé une régularisation dès le 29 septembre pour les exploitations qui ont reçu un ordre de reversement injustifié.

Didier Bouville

Le taux de SET passerait de 3 % à 4 % 

Les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie veulent faire passer de 3 à 4 % le taux de surfaces à équivalent topographique  (SET) en 2013. Entre la FNSEA qui souhaitait le maintien à 3 % et France Nature Environnement qui plaidait pour 5 %, les pouvoirs publics ont choisi de fixer le taux à 4 %. La FNSEA s’oppose vivement à cette décision qui « serait strictement administrative, totalement déconnectée de la réalité agronomique et des contraintes de gestion des exploitations ». Alors que les décisions d’assolements sont prises et que de nombreux agriculteurs ont déjà emblavé, la FNSEA considère qu’il est trop tard pour changer les règles applicables en 2013. Elle juge regrettable également « qu’une telle décision intervienne à la veille des débats européens sur la Pac post-2013 et son verdissement ».

Didier Bouville

Aides Pac : seuls les petits bénéficiaires seront anonymes

Contrainte de réviser ses règles de publication à la suite d’un arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne a présenté le 25 septembre de nouvelles règles de transparence pour ses aides agricoles qui prévoient de préserver l’anonymat des petits exploitants lors de la publication des listes de bénéficiaires des subventions européennes. Par « petits exploitants », qui représentent 30 % des bénéficiaires et 3 % seulement de la surface agricole dans l’UE, la Commission entend actuellement ceux qui ne touchent pas plus de 1 000 euros par an. La commission a par ailleurs prévu d’améliorer la transparence en donnant également des informations sur les raisons qui ont justifié le paiement, tant pour les grandes exploitations que pour les petites fermes anonymes.

Didier Bouville

Un paysan-charcutier, des agriculteurs engagés dans l’agroforesterie, un lycée agricole qui teste et enseigne les méthodes alternatives de désherbage… c’est pour valoriser et mutualiser les initiatives existantes ou en développement sur le territoire que le ministère de l’Agriculture a ouvert la plateforme « produisons autrement ». Le but est aussi de faire la démonstration qu’écologie et économie peuvent être associées, avec en toile de fond, la réflexion qui va s’engager sur les nouveaux modèles agricoles et la préparation de la loi-cadre pour l’avenir de l’agriculture. Agriculteurs, ingénieurs, techniciens, formateurs, particuliers, institutions… sont invités à contribuer cette plateforme.

Didier Bouville

Le budget du ministère de l’agriculture pour 2013 est en baisse de 3 % selon l’entourage du ministre et non de 7,3 % comme l’annonçait le quotidien Les Échos, publiant les données pour l’ensemble des ministères. La différence provient de la prise en compte ou non d’une provision envisagée sur 2012 par le précédent gouvernement pour financer l’allégement des coûts du travail pour les salariés permanents (210 millions d’euros). La baisse indiquée par les Échos est indiquée par rapport à une référence qui intègre cette provision sur le budget 2012. Or, la mesure n’ayant pas été prise, ces 210 millions ne furent jamais affectés. La baisse du budget du ministère est donc ramenée à 3 % en écartant cette provision. Le gouvernement devrait donner plus de détail sur son budget d’ici la fin de la semaine du 24 septembre.

Didier Bouville

JA : l’interpro laitière doit trouver de nouveaux outils pour gérer les volumes

« Alors que la suppression de la TFA (Taxe fiscale affectée) est annoncée dans les prochaines semaines, Jeunes Agriculteurs appelle l’interprofession laitière à s’emparer rapidement du sujet », interpelle le syndicat dans un communiqué du 20 septembre. « Cette suppression, si elle n’est suivie d’aucune réaction de la part de l’ensemble de la filière, est une catastrophe pour les territoires », alerte Jérôme Chapon, le vice-président des JA. « C’est purement et simplement la fin des quotas avant l’heure, sans préparation, sans réflexion à long terme », ajoute-t-il. L’interprofession doit mettre « en place (…) un dispositif interprofessionnel qui permette de palier à cet outil, pour éviter d’une part une augmentation non contrôlée de la production, et d’autre part une privatisation de la TFA par les entreprises », continue la communication. « C’est l’occasion ou jamais pour l’interprofession de montrer sa capacité à travailler vite pour « affronter » sereinement les défis qui attendent la filière », conclut-elle.

Didier Bouville

La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) envisage de faire rentrer « une partie du lait dans l’accord du 3 mai », a annoncé Thierry Roquefeuil, président du syndicat laitier, le 19 septembre. Cet élargissement de l’accord du 3 mai permettrait à la filière laitière de pouvoir répercuter les hausses des charges de façon systématique, mais aussi de permettre que « les discussions entre fournisseurs et distributeurs se passent d’une façon beaucoup plus naturelle qu’aujourd’hui », espère Thierry Roquefeuil.

La FNPL a d’ailleurs rencontré la FNSEA le 18 septembre afin de discuter de l’intégration de la filière laitière dans cet accord. « Nous avons aussi rencontré la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution) au mois de juin et nous avons pris acte de leur volonté de discuter avec la filière laitière », raconte Thierry Roquefeuil. LA FNPL espère à terme pouvoir établir un comité de liaison entre le Cniel et la grande distribution. Une réunion entre la FCD et l’ensemble de l’interprofession laitière est prévue au début du mois d’octobre.

Didier Bouville

La direction de Terra Lacta a rencontré le 17 septembre ses éleveurs lors de deux réunions organisées par la FDSEA de Vendée afin de donner des « informations sur la situation de la coopérative », raconte Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL. Terra Lacta a, entre autres, annoncé que le prix du lait payé aux producteurs ne dépasserait pas les 290€ en octobre, pour plafonner à 280€ jusqu’à la fin de l’année. Alain Lebret, président de Terra Lacta, a par ailleurs annoncé la possibilité de partenariats avec la coopérative Eurial et l’industriel privé Bongrain sur la partie fromage. Terra Lacta a en outre annoncé une restructuration de ses outils industriels pour limiter ses coûts.

Didier Bouville

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, reçoit ce mardi 18 septembre les présidents de la FNSEA et de Coop de France, Xavier Beulin et Philippe Mangin. Tout d’abord le dossier Doux devrait être évoqué. Philippe Mangin s’est récemment prononcé sur le fait que cette affaire aurait dû être gérée par Bercy. Autre sujet : la création d’une Banque publique d’investissement (BPI) dont la mission devrait être d’encourager les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises à exporter et à innover. L’agriculture et l’agroalimentaire totalisant 11,6 milliards d’euros d’excédents commerciaux en 2011, ces secteurs comptent se faire entendre par le ministre. Enfin, la question de la compétitivité des filières agroalimentaires françaises devrait être abordée.

Didier Bouville

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