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Stabilité de l’excédent agro-alimentaire 

En novembre 2012, l’excédent agro-alimentaire français a atteint 1 288 millions d’euros, quasiment stable par rapport à celui de novembre 2011 (-14 milliards d’euros). Dans le détail, l’excédent des produits agricoles bruts a légèrement progressé. Les exportations de céréales ont peu évolué, la baisse des ventes vers les pays tiers étant compensée par la hausse des ventes vers les pays de l’Union européenne. En revanche, l’excédent des produits transformés a diminué. La croissance des ventes de vins a marqué un coup d’arrêt, alors que les importations en provenance de l’Union européenne ont progressé, notamment celles d’huiles, des préparations à base de fruits et légumes et de cacao. Sur les onze premiers mois de l’année, l’excédent a atteint 10, 76 milliards d’euros en augmentation de 137 millions d’euros par rapport à la même période de 2011.

Didier Bouville

CSA : la FNSEA renonce à ses temps d’antennes

Dans un courrier du 14 janvier, Xavier Beulin a demandé au président du CSA de reporter les temps d’antenne accordés à la FNSEA avant les élections aux chambres. Le 10 janvier dernier, la Confédération paysanne avait vivement dénoncé les temps d’attribution accordés au syndicat majoritaire. Face à ces protestations, la FNSEA a donc renoncé à participer à ces émissions. «Nous regrettons d’en arriver là, mais nous préférerons toujours l’esprit de responsabilité à la facilité», explique le président de la FNSEA. «Il y aura toujours des organisations qui veulent polémiquer pour le plaisir de polémiquer… sur ces sujets positifs et porteurs», assène par ailleurs Xavier Beulin.

Didier Bouville

Directive nitrates : Le Foll veut le dialogue avec la FNSEA

«J’accepte cette mobilisation tant qu’elle ne dérive pas vers des actions plus violentes», a indiqué le 15 janvier à Agra Presse le ministre de l’Agriculture, lors du salon des productions végétales (Sival), à Angers – réagissant à l’appel national à manifester lancé par la FNSEA contre la directive nitrates notamment. Cependant, Stéphane Le Foll souhaiterait «que les discussions se poursuivent dans le cadre d’un dialogue». Car, selon lui, la directive nitrates est un héritage du gouvernement précédent, «ça n’est pas le ministre qui est arrivé en mai qui a la responsabilité de gérer l’ensemble du dispositif. Le problème, c’est que ça vient d’avant», a-t-il rappelé. Le ministre s’est dit «pris par le temps» : «on est obligé de répondre à l’Europe, sans quoi c’est elle qui prendra des décisions pour nous et va nous astreindre à des sanctions». Stéphane Le Foll a indiqué vouloir trouver des solutions avec la profession, «mais, en même temps, il faut que l’on mette en place des processus nouveaux pour traiter ces questions».

Didier Bouville

La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) demande, dans un communiqué daté du 11 janvier, une revalorisation du prix du lait de chèvre. Pour la Fédération, « il est impératif d’augmenter le prix du lait d’au moins 50 €/ 1 000 litres dès ce début d’année ». Les producteurs « ont besoin de perspectives à moyen terme, si l’on veut maintenir une production de lait de chèvre sur notre territoire », alerte la FNEC.

Didier Bouville

Les immatriculations de tracteurs neufs progressent de 12 % en 2012

Les professionnels du Sedima (Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole) ont publié le 10 janvier les résultats définitifs de 2012. Les immatriculations de tracteurs agricoles neufs sont en nette progression par rapport à l’année précédente (+12 %) ce qui correspond à un volume de 42 712 nouvelles immatriculations. Le record est détenu par le Val de Marne où les achats ont progressé de 58 %. Les professionnels du machinisme agricole restent optimistes pour 2013, mais prudents.

Didier Bouville

«Réunie en conseil d’administration, ce jour, la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a fait le constat que sa légitime revendication d’un prix du lait à 340 euros/1 000 litres en janvier n’a pas été suivie par certaines entreprises laitières», dénonce l’association dans un communiqué daté du 10 janvier. Elle appelle ainsi «tous les maillons de la filière laitière à leur responsabilité. Les producteurs de lait ne peuvent pas être les seuls à se serrer la ceinture. Une meilleure répartition des marges, dans toute la filière laitière, est vitale», défend-elle. Selon l’organisation, «le marché français laitier ne fonctionne pas. D’un côté, des associations de consommateurs dénoncent la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires. De l’autre, de trop nombreux producteurs de lait s’interrogent quant à leur avenir d’éleveur laitier». Il serait donc temps «que les pouvoirs publics, conscients que les producteurs de lait ne peuvent supporter ce marché de dupe, proposent des solutions concrètes».

Lire aussi le « point de vue » de la Volonté Paysanne datée du jeudi 10 janvier 2013.

Didier Bouville

Lait : huit OP reconnues 

Huit organisations de producteurs de lait ont été reconnues par arrêtés du ministère de l’agriculture et parues au Journal Officiel le 4 janvier. Il s’agit de l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO), l’Association des producteurs de lait bretons Lactalis (APLBL, l’Association des producteurs Rolland (APR), l’Association France Milk Board bassin Grand Ouest, l’Association France Milk Board bassin Sud-Ouest, le Groupement de producteurs de lait livrant à la laiterie Danone de Bailleul, le Groupement de producteurs de lait livrant à la laiterie Novandie du Vieil-Moutier et enfin, l’Union de producteurs de lait des Vosges (UPLV).

Didier Bouville

Dans une lettre ouverte datée du 8 janvier et postée sur le site Internet des Jeunes agriculteurs, la FNSEA et JA qui font course commune pour les élections aux Chambres d’agriculture pointent avec ironie la mobilisation, ces dernières semaines, de la Confédération paysanne pour l’élevage. «Mais ils étaient où, nos concurrents, ces dernières années ? Où, quand nous bloquions les abattoirs pour faire remonter les prix ? Où, quand nous mettions la pression pour que se monte une vraie stratégie export de la viande bovine ?» etc. Et de proposer plusieurs réponses : «Ils étaient occupés avec les associations de protection des animaux dont nous savons tout le bien qu’elles disent de la consommation de viande ! Peut-être aussi occupés à persuader le Ministre de supprimer l’aide à l’engraissement…». La FNSEA et JA rappellent enfin les réelles difficultés qui concernent l’élevage et les solutions d’un syndicalisme qui «fonctionne» et «ouvre des portes».

Didier Bouville

Selon une note de conjoncture d’Agreste du 7 janvier, les prix des produits agricoles fin novembre 2012 sont globalement plus élevés de 14 % en moyenne à ceux de 2011, sauf pour le lait de vache. Ces hausses de prix à la production sont tirées par les grandes cultures, avec une augmentation de 48 % des cours du blé entre les mois de novembre 2011 et 2012, et de 116 % pour les pommes de terre.

Les prix du maïs atteignent en moyenne les 252 euros par tonne en novembre en France comme aux États-Unis, et atteignent quasiment ceux du blé en novembre 2012. Sur un an, les cours du maïs progressent de 37 % et ceux de l’orge de 25 %. Les oléagineux voient aussi leurs prix progresser de 14 %, ceux du colza n’enregistrent une hausse que de 10,6 %. De leur côté, les cours des pois protéagineux ont progressé de 37 %.

Didier Bouville

Aides ovines et caprines : ouverture des déclarations sur Telepac 

Les éleveurs d’ovins et de caprins ont jusqu’au 31 janvier pour télédéclarer leurs demandes d’aides sur le site TelePAC du ministère de l’Agriculture. Ce service dématérialisé permet aux agriculteurs d’effectuer leurs demandes d’aides en ligne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pendant toute la période de dépôt des dossiers. Lors de la campagne Pac 2012, les taux de télédéclaration ont atteint 72 % pour les aides ovines et 80 % pour les aides caprines. La proportion n’était que de 29 % et de 46 % respectivement en 2011.

Didier Bouville

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