Dans un communiqué diffusé le 4 avril, les dirigeants de la Caisse centrale de MSA s’inquiètent des conséquences de la réforme envisagée par le gouvernement. Cette réforme annoncée par lettre ministérielle, prévoit le remplacement d’un financement basé sur le prélèvement d’un pourcentage fixe sur les cotisations, par le versement d’une dotation d’équilibre.
Conséquences logiques de la réforme pour les administrations centrales, selon la MSA : « prélèvement de toutes les réserves disponibles, financement journalier de la gestion et une trésorerie portée à zéro. »
Les élus se demandent alors quel est l’intérêt d’une action permanente auprès du milieu professionnel pour assurer le meilleur recouvrement possible ? De plus, quels moyens d’action resteront disponibles pour atténuer l’impact des crises sur les non salariés et salariés de l’agriculture ? Quelle sera la motivation, enfin, pour développer les activités et les partenariats sur les territoires si les recettes qui y sont liées sont déduites du montant des dotations ?
La MSA compte donc demander aux candidats à la présidentielle quelle est « leur vision de la MSA et les confronter aux vrais enjeux d’une réforme d’apparence technique » (lire l’interview du président de la CCMSA Gérard Pelhate : « La MSA en état d’alerte ! » dans Agra Presse du 19 mars).
La rédaction