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Schmallenberg : Pas de soutien financier communautaire pour la vaccination

Selon la Direction générale de la santé et des consommateurs (DG Sanco), il n’y aura pas de soutien communautaire pour financer des campagnes de vaccination pour lutter contre le virus de Schmallemberg, contrairement à ce qui avait été le cas avec la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Actuellement, on recense environ 3 000 nouveaux nés chez les veaux et les agneaux souffrant de malformation due au virus de Schmallenberg. L’impact est moindre que pour la FCO et seul un petit nombre d’exploitations est affecté. De plus, 70% des animaux ont été en contact avec le virus et sont maintenant immunisés.

La vaccination ne sera pas obligatoire, mais les agriculteurs pourront utiliser le vaccin si celui-ci est mis au point (la recherche est en cours). Pas de normes internationales non plus érigées sur ce sujet.

La rédaction

La Commission européenne veut davantage promouvoir les produits agricoles européens, en dégageant des ressources supplémentaires prélevées sur les DPU. Des propositions législatives seront présentées à la fin de l’année, a annoncé le 30 mars le commissaire à l’agriculture Dacian Ciolos. « Les instruments actuels ne sont pas à la hauteur », a-t-il estimé.

Plusieurs options sont possibles, a affirmé Dacian Ciolos : « On peut garder certains secteurs spécifiques séparés, y compris en terme de budget, ou bien créer des synergies, mettre en place une politique de promotion multiproduits », ou faire les deux à la fois, l’essentiel étant de trouver « la manière la plus efficace pour obtenir le maximum de résultats ». « Avec une réduction de moins de 1 % des paiements directs pour tous les États membres, on peut arriver à financer chaque année une politique de promotion de quelque centaines de millions d’euros », a-t-il remarqué.

En outre, dans certains secteurs existent encore « des restitutions à l’exportation qui dans les prochains mois seront au fur et à mesure éliminées là où ça ne se justifie pas », et qui pourraient, selon le Commissaire, également venir abonder le budget de cette politique de promotion des produits européens.

La rédaction

Nicolas Sarkozy annonce une libéralisation des retenues d’eau de moins de 350 000 m3

À l’occasion de la rencontre entre les candidats à la présidentielle et les organisations agricoles le 29 mars, Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il avait donné son feu vert à la possibilité de créer des retenues collinaires sans demande d’autorisation dans le cas où elles représentent moins de 350 000 m3 d’eau.

Une avancée demandée avec insistance par les agriculteurs, qui craignent, autrement, de ne pas avoir les outils nécessaires pour lutter contre la sécheresse. « Si le Premier ministre ne s’était pas investi lui-même, je pense que l’on serait toujours à la case départ, c’est-à-dire un beau discours signé de Nicolas Sarkozy en juillet dernier, mais rien derrière », a commenté Xavier Beulin.

La rédaction

Présidentielle : les candidats planchent devant la FNSEA

Pas moins de sept candidats à l’élection présidentielle se sont présentés à Montpellier le 29 mars au matin devant quelque 1 500 personnes à l’issue du congrès de la FNSEA. Un événement organisé par 22 organisations professionnelles de l’agriculture mais en fait orchestré par la fédération des syndicats d’exploitants.

Ce fut l’occasion, pour les candidats à l’élection des 22 avril et 6 mai de valoriser la place de l’agriculture dans la société et leur programme, soulignant l’urgence d’une amélioration de la compétitivité, voulant réconcilier l’agriculture et l’environnement tout en prônant le développement de toutes les formes d’agriculture. Une matinée consensuelle, chacun apportant, si ce n’est une partition différente, une tonalité plus personnelle.

Seule Marine Le Pen choisit de jeter un pavé dans la mare en s’en prenant nommément à la FNSEA et à son président, Xavier Beulin, lui reprochant de confondre son rôle de patron de Sofiprotéol et de président de la FNSEA pour défendre les OGM. « Je n’ai aucune leçon à recevoir de la part de Mme Le Pen» lui rétorquait le président de la FNSEA en fin de réunion.

La rédaction

Congrès de la FNSEA : le syndicat se mobilise contre le gel et la sécheresse

Lors du huis clos du Congrès de la FNSEA, le 27 mars, il a surtout été question du gel climatique et du déficit de pluviométrie hivernale, a rapporté le 28 mars le président de la FNSEA, Xavier Beulin. Celui-ci a indiqué, être « parfaitement conscient de la gravité de la situation ». D’où cet « engagement » du chef de la centrale agricole de se déplacer « dans les jours qui viennent » dans les régions particulièrement touchées, à savoir « les régions Lorraine, un bout de la Champagne-Ardenne, une partie de la Bourgogne et une partie du Centre ».

Les agriculteurs sont particulièrement inquiets des prochains contrôles Pac, lesquels, face à l’anéantissement de la production, risquent de conduire Bruxelles à ne pas accorder de DPU faute de production. Près de 700 000 ha seraient concernés. Or, Paris et Bruxelles se renvoient la responsabilité d’un éventuel assouplissement des règles de la Pac.

Quant à la sécheresse qui touche « la plupart des régions de France, notamment  » le grand ouest, une partie du Centre et le sud de la France ». Xavier Beulin a annoncé l’activation « dès maintenant » d’une cellule de sécheresse, même si, a-t-il précisé, il ne s’agit pour le moment « que d’un déficit pluviométrique ».

La rédaction

Aliments du bétail : stabilisation de la production française

En janvier, la production française d’aliments du bétail s’est stabilisée à 1,7 Mt, la reprise des aliments pour volailles (+ 2,7 %) et un mieux imperceptible (+0,2 %) sur les aliments porcs ont permis de compenser la nouvelle baisse (-3,8 %) des aliments bovins.

Depuis le début de la campagne, en juillet 2011, les fabrications d’aliments composés ont porté sur 11,925 Mt, soit une baisse de 2,7 % par rapport à la période correspondante de 2010/2011. Sur cette période, la production d’aliments bovins a régressé de 6 %, celle d’aliments porcins, de 3 % et les aliments volailles de O, 5 %.

Rappelons que pour l’ensemble de l’année 2011, la production nationale a atteint 20,3 Mt (hors entreprises de – de 30 000 t). Ce qui devrait classer la France, longtemps leader dans cette industrie, en deuxième position derrière l’Allemagne qui aurait progressé de 3 %, selon les premières estimations de la Fédération européenne des fabricants d’aliments composés. L’Espagne, en troisième position, a accusé un fort recul de 3,5 %.

La production européenne en 2011 se situerait  autour de 150 Mt, accusant un recul de 1,2%.

La rédaction

Départ de Jean-Marc Bournigal du ministère de l’Agriculture

Jean-Marc Bournigal a été nommé président de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), par décret du 23 mars, paru au J.O du 24 mars. Il quitte ainsi la direction du cabinet du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire et est remplacé par son adjoint, Julien Steimer.

La rédaction

Un plan d’aides pour la restructuration des abattoirs

Un plan d’aides était en voie d’adoption le 22 mars à l’office FranceAgriMer afin de soutenir la restructuration et la modernisation des abattoirs. Pour financer les projets retenus, le ministère de l’Agriculture envisage une enveloppe globale de 3 à 4 millions d’euros avec un plafond de 700 000 euros par entreprise.

Les projets retenus pourraient concerner des cessions, fusions, acquisitions et transmissions d’entreprises de même que des investissements de modernisation et de spécialisation des outils d’abattage. Un appel à projet sera lancé début 2013.

La rédaction

Le Conseil spécialisé FranceAgriMer pour les filières laitières a fixé à 920 millions de litres, soit 3,8 % du quota, la ressource disponible pour la redistribution « livraisons ». Les jeunes agriculteurs bénéficieront ainsi de 40 000 à 100 000 litres de quotas supplémentaires, en fonction des bassins.

Les producteurs dont la rentabilité de l’exploitation dépendrait de cette réattribution ont également été retenus. 58 % des éleveurs laitiers se sont déjà vus octroyer une attribution moyenne de 15 200 litres supplémentaires. Néanmoins, les bassins ne profitent pas tous du même taux de redistribution.

Dans le Grand Ouest, la Nord-Picardie, la Normandie, et le Grand Est, entre 64 et 70 % des producteurs se sont vus attribuer des quotas supplémentaires, tandis que les Bassins Auvergne Limousin et Sud-Ouest n’ont qu’une faible part de bénéficiaires comprise entre 30 et 29 %.

La rédaction

« Nous ne nous contenterons pas d’un rapport administratif ! », a indiqué la FNSEA dans un communiqué du 21 mars, à la suite de la publication le 16 mars d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur « les conditions de passage du mode de calcul de la pension de base des non-salariés agricoles à un calcul sur les vingt-cinq meilleures années ».

« Les arguments techniques qui figurent dans ce rapport (…) reposent sur une analyse partielle et partiale », notamment ceux qui visent « à faire croire que les plus faibles retraites seraient dévalorisées » par ce mode de calcul.

Le rapport souligne en effet qu’un alignement suivant un calcul sur les 25 meilleures années se traduirait pour les pensions les plus faibles par « une nette dégradation » de leur rendement.

Mais selon la FNSEA, ce qui est en réalité en cause est le surcoût de la réforme de 500 à 700 millions d’euros par an à l’horizon 2040, et ce « à la charge de la solidarité nationale ».

La rédaction