« On ne peut pas avoir pour objectif de convertir 20 % des surfaces à l’agriculture biologique avec une recherche misérable sur ce sujet », a soutenu Dominique Marion, président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), le 19 mars à Paris, dans le cadre du salon « Vivre autrement ».
L’institut technique de l’agriculture biologique, notamment, est enfin reconnu, mais pas qualifié, et « toujours menacé » par des volontés de fusions avec d’autres instituts techniques, explique la FNAB.
Par ailleurs, l’Inra a trop peu investi ce sujet, avec 29 chercheurs travaillant sur ce thème « sur les 2 500 à 3 000 chercheurs » qu’il compte. Variétés, pratiques, impacts économiques et environnementaux…, la recherche est pourtant nécessaire au développement de la bio, soutient la Fédération, qui entend porter ce message auprès des candidats à l’Élysée, en plus des 20 mesures qu’elle leur a déjà adressées.
La rédaction