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Après un an de repli, les abattages de porcs augmentent en volume

« Après 12 mois de repli continu, le tonnage des porcins abattus est en hausse en janvier 2013, 1,3 % de plus par rapport à janvier 2012 », selon une étude Agreste publiée le 26 février. Cette hausse s’opère alors que l’indice Ipampa (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) de l’aliment est en forte hausse : « en décembre 2012, il progresse de 24 % par rapport à décembre 2011 ». Le nombre de porcs abattus, lui, diminue (-1 % en janvier 2013 par rapport à janvier 2012). Concernant les exportations, elles sont en nette diminution en 2012 par rapport à l’année précédente (-5 %). Dans le même temps, les importations de viande porcine de l’année 2012 ont augmenté de3 %.

La rédaction

Nouvelle baisse de la collecte laitière

En décembre 2012, la collecte de lait de vache a reculé de près de 4 % par rapport à l’an passé, selon Agreste Conjoncture. Les effets conjugués et persistants de la flambée du coût de l’alimentation et de la baisse du prix du lait pèsent sur les livraisons. D’après les premiers résultats enregistrés par FranceAgriMer, la tendance baissière s’est poursuivie en janvier avec un repli estimé à 3 %. Et depuis le début de la campagne, début avril les livraisons sont en retrait de 1,8 % par rapport à la même période de l’an passé.  Quant à la collecte de lait de chèvre, elle affiche également une forte baisse de 8,3 % sur l’ensemble de l’année 2012 par rapport à 2011. Celle de brebis a également diminué de 1,4 % sur l’ensemble de l’année civile.

La rédaction

Pac 2014-2020 : 16 % des crédits pour la France, 11 % pour l’Allemagne et l’Espagne

L’accord du sommet européen de début février sur le cadre financier de l’UE pour la période 2014-2020 réserve à la France 16,2 % des crédits de la Pac pour les paiements directs et pour le développement rural, soit quelque 56,5 milliards d’euros sur un total de 349,8 milliards aux prix 2011. Viennent ensuite, selon la synthèse des données recueillies au niveau national, l’Allemagne et l’Espagne qui recevront chacune 11,2 % de ces fonds, soit 39 milliards d’euros. La Pologne sera la principale bénéficiaire des soutiens pour le développement rural, avec une part de 11,4 %. Selon la décision budgétaire des chefs d’État et de gouvernement, sur laquelle le Parlement européen doit encore se prononcer, ces enveloppes globales se décomposent, pour la France, en 18 % de l’enveloppe totale des paiements directs, soit 47,7 milliards d’euros sur 265 milliards, et 10,4 % de celle pour le développement rural, soit 8,8 milliards sur 84,7 milliards. Les parts de l’Allemagne et de l’Espagne sont de 12 % pour les paiements directs (environ 31,8 milliards d’euros) et de 8,6 % pour le développement rural (environ 7,4 milliards d’euros).

La rédaction

Le nombre d’installations en hausse en 2012, selon le président des JA

Les Jeunes agriculteurs ont comptabilisé 5 261 installations aides en 2012, soit plus de deux cents supplémentaires, a annoncé le 23 février François Thabuis, président du syndicat, à l’occasion du SIA. Les jeunes sont aussi plus nombreux dans les établissements de formation, notamment les lycées agricoles, a-t-il poursuivi. 3,5 millions d’emplois vivent de l’agriculture et autour de l’agriculture. Or, « beaucoup d’emplois ne sont pas pourvus, même pendant ces périodes de chômage. D’où la priorité que nous accordons à la formation et à l’éducation », a-t-il enfin ajouté.

La rédaction

Dons de lait : la filière laitière s’engage

En présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et des organisations caritatives (Banques alimentaires, Croix Rouge, Secours populaire, Restos du Cœur), le président de la Fédération nationale des producteurs de lait, Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des coopératives laitières, Dominique Chargé, et le président de la Fédération nationale des industries laitières, ont signé la charte des dons de lait sur le stand de l’interprofession laitière au Sia, le 25 février. « Nous voulons enclencher une dynamique  de dons » insiste Jean-Michel Lematayer, l’ancien président de la FNSEA à l’origine de cette initiative avec Xavier Beulin. « Il est plus valorisant de donner du lait que de faire un chèque » ajoute-t-il. Alors que les chèques aux associations caritatives bénéficient d’un avantage fiscal, les dons en nature n’y ont pas droit. Une tonne de lait correspondant environ à 300 €. D’où la demande de Thierry Roquefeuil au Premier ministre : « Il faut que l’Etat nous aide à concrétiser à travers la fiscalité » les dons en nature aux associations caritatives. Jean-Marc Ayrault n’a dit ni oui, ni non. Mais les discussions avec le ministère du Budget sont en cours…pour mettre le dispositif en place.

La rédaction

Thierry Roquefeuil a été nommé président l’interprofession laitière lors de l’Assemblée générale du Cniel qui s’est tenue le 20 février 2013, pour un mandat de trois ans. Il succède à Henri Brichart qui présidait la structure depuis 2004. Thierry Roquefeuil est producteur de lait dans le Lot et est aussi président de la Fédération nationale des producteurs de lait. Dans sa tache, Thierry Roquefeuil sera assisté par deux vice-présidents, Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières et Olivier Picot, président de la Fédération nationale des industries laitières.

La rédaction

Vers une restructuration accrue des coopératives agricoles

Partant du constat que « le repli du produit intérieur brut en 2013 en France entraînera une baisse de la consommation », une étude du cabinet Xerfi montre que « les coopératives agricoles ne pourront pas espérer un redémarrage rapide de l’activité de leurs principaux débouchés ». Les prévisions de Xerfi montrent que le PIB français pourrait être négatif en 2013 à -0,2 %, et que malgré une reprise possible de la croissance en 2014, espérée à 0,8 %, « les ménages resteront vigilants sur leurs dépenses alimentaires ». Ainsi, pour mieux résister à cette conjoncture peu porteuse, l’étude montre que les coopératives procéderont à des rapprochements entre elles ou à des partenariats. Cette tendance à la restructuration des coopératives, et cette « course à la taille critique » sont aussi renforcées, selon Xerfi, par une baisse de l’enveloppe de la Pac, passant de 421 milliards d’euros sur 2007-2012, à 373 milliards pour 2014-2020, ainsi que par une volatilité de plus en plus forte des marchés agricoles.

La rédaction

Photovoltaïque : la ministre relance l’appel d’offres pour les installations intermédiaires

231 projets pour une capacité installée totale de 49,4 mégawatts crêtes ont été retenus, dans le cadre des 3e et 4e périodes de l’appel d’offres automatique pour les installations photovoltaïques sur toiture dont la puissance est comprise entre 100 et 250 kilowatts. La liste des lauréats a été publiée par le ministère de l’Ecologie le 19 février. L’appel d’offres n’a pas apporté les retombées industrielles escomptées. C’est pourquoi il est relancé en mars 2013, comme promis par Delphine Batho début février, avec des « conditions améliorées pour un volume global de 120 mégawatts sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts ». Le cahier des charges « prendra désormais en compte, outre le prix d’achat de l’électricité produite, le bilan carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques », annonce le ministère.?

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Le ministère de l’Agriculture a rétabli partiellement l’agrément sanitaire des Etablissements Spanghero à Castelnaudary qui avait été retiré le 14 février. La suspension a été levée sur les agréments relatifs aux activités de production de viande hachée, de saucisserie, d’élaboration de plats cuisinés et de découpe de viande. « Aucune non-conformité n’a en effet été relevée par les inspecteurs sur les matières premières et les produits élaborés qui se sont tous révélés de bonne qualité », indique le communiqué du ministère de l’Agriculture. En revanche, l’agrément sanitaire reste suspendu pour les activités d’entreposage de matières premières congelées. Toujours selon le ministère de l’Agriculture, la brigade d’enquête vétérinaire « confirme que les estampilles sanitaires ont été modifiées » comme l’avait annoncé Benoît Hamon. Les conclusions définitives de l’enquête réalisée par la Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture seront remises au ministre de l’Agriculture le 22 février.

La rédaction

La FNSEA pourrait se porter partie civile dans l’affaire des lasagnes au cheval

« La FNSEA pourrait se porter « partie civile » dans l’affaire des lasagnes au cheval compte tenu du discrédit jeté sur toute la filière », a déclaré Xavier Beulin le 18 février, sur RMC. La FNSEA rappelle qu’il faudra « prendre les sanctions adaptées » en fonction des résultats de l’enquête. « Si les dirigeants de Spanghero sont en faute, il faut les sanctionner, mais ne pas pénaliser toute l’entreprise », analyse-t-il. Par ailleurs, l’affaire illustre aussi la perte de repères sur la valeur de l’alimentation : « quand vous payez une barquette de lasagnes à 3,50 euros le kilo, vous payez plus cher d’emballage et de marketing que de produits alimentaires ».

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