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Simplification de la fiscalité agricole : un «premier pas dans le bon sens» (FNSEA)

Les annonces de Stéphane Le Foll sur la fiscalité agricole du 23 septembre sont « un premier pas dans le bon sens », se félicite la FNSEA dans un communiqué du 24 septembre. Le syndicat approuve la modernisation du forfait agricole et l’exonération des taxes locales durant 5 ans des nouvelles unités de méthanisation agricole. Il apprécie également les améliorations de la déduction pour aléas (DPA), qui devraient « lever un obstacle important au démarrage effectif de ce mécanisme d’épargne professionnelle ». Mais ces avancés demeurent « trop limitées » pour la FNSEA, qui demande « d’assouplir encore le mécanisme ». En ce sens, elle se réjouit de la « poursuite des travaux du groupe parlementaire Fiscalité agricole ».

La rédaction

Pac : la France reste la principale bénéficiaire

Sur les 45,3 milliards € dépensés en 2013 par l’UE pour les aides directes et le soutien des marchés, 8,6 milliards €, soit 19 %, ont bénéficié à la France, selon le rapport financier annuel du Fonds agricole européen (Feaga) publié le 24 septembre par la Commission européenne. Viennent ensuite l’Espagne, qui a reçu 13 % du total des crédits, l’Allemagne (11,8 %), l’Italie (10,3 %), le Royaume-Uni (7,3 %) et la Pologne (7 %). Dans l’ensemble des États membres, ces dépenses ont été consacrées à concurrence de 41,7 milliards € aux aides directes et de 3,2 milliards € aux interventions sur les marchés (près de 8 milliards € et 634 millions € respectivement dans le cas de la France).

La rédaction

Les cours des céréales au plus bas niveau depuis 2010

Les prix des céréales ont poursuivi leur baisse le 23 septembre sur le marché européen, entrainés vers le fond par la surabondance de l’offre fourragère en blé et maïs, pour atteindre en cours de séance leurs plus bas niveaux depuis 2010. La tendance est observée également Outre-Atlantique. En Europe, la faible qualité du blé français conjuguée à l’abondance de maïs avec une production record à venir, estimée de 17,5 à 18 Mt contre 15 à 16 M en année « normale », contribue à gonfler l’offre fourragère, relève Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés. « Il faut remonter à mars 2010 pour retrouver un niveau de prix semblable et, avant ça, à décembre 2008 ou juillet 2006 », a-t-il expliqué le 23 septembre. Sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 150,25 euros sur l’échéance de novembre, en baisse de 1 euro. Le maïs a, lui, perdu 3 euros par tonne à 131,25 euros sur la même échéance.

La rédaction

Porc: la FNP menace d’actions dans les jours qui viennent

La Fédération nationale porcine (FNP) prévient, dans un communiqué du 23 septembre, que les éleveurs de porcs ne manqueront pas « de se mobiliser pour demander des comptes dans les jours qui viennent ». La FNP s’adresse au ministère de l’Agriculture, dont elle attend « des mesures adéquates » afin de compenser les effets de l’embargo russe, aux fabricants d’alimentation animale à qui elle demande d’accélérer la baisse du prix de l’aliment, et au reste de la filière porcine qui doit, selon elle, améliorer « la mise en avant du Porc français ». La filière porcine européenne est touchée par un embargo sanitaire de la Russie sur la viande de porc depuis le 29 janvier.

La rédaction

Budget des ménages : la consommation alimentaire cesse de diminuer depuis 2008

La part de l’alimentation dans le budget des ménages français, qui reculait d’année en année, cesse de diminuer depuis la crise de 2008 et se raffermit au point qu’elle retrouve plus ou moins en 2013 le niveau qui était le sien en 2000, indique une synthèse sur la dépense alimentaire des ménages publiée le 22 septembre sur le site internet de FranceAgriMer. « L’évolution des dépenses de consommation pour les produits alimentaires et pour le logement et les charges est peu affectée par la crise à la différence des dépenses de loisirs, d’habillement, de transports, d’ameublement et de restauration hors foyer », précise l’étude. Au sein de l’alimentaire, « le pain et les céréales, le sucre et les produits sucrés semblent dopés par la crise » alors que le recul de la consommation de viande et de poisson s’amplifie depuis 2008.

La rédaction

OMC : le cycle de Doha «menacé»

« Toutes les négociations » sur la libéralisation des échanges « seront menacées si l’impasse actuelle n’est pas résolue », a averti le 22 septembre le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce. Ces pourparlers multilatéraux sont de nouveau bloqués, cette fois-ci par l’Inde qui veut obtenir des dérogations permanentes aux règles de l’OMC pour la constitution de stocks agricoles publics. Intervenant à Genève devant la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), Roberto Azevêdo a assuré que, si une issue n’est pas trouvée, « nos activités dans de nombreux domaines pourraient être paralysées, y compris dans ceux qui présentent le plus grand intérêt pour les pays en développement, tels que l’agriculture ».

La rédaction

Space: la fréquentation des visiteurs étrangers en hausse

Sur les trois premiers jours du Space, le salon international de l’élevage à Rennes, les organisateurs ont observé une augmentation importante du nombre de visiteurs étrangers (+10% par rapport à la précédente édition). « Et cela malgré les problèmes posés par le virus Ebola et les grèves chez Air France », note le président du salon Marcel Denieul, lors d’une conférence de presse, le 19 septembre, jour de clôture. La fréquentation totale devrait être stable ou en hausse, prévoient les organisateurs. « Ce salon a été chaud, chaleureux et porteur », se réjouit le président. L’année dernière, le salon avait accueilli 114 000 visiteurs. La date de la prochaine édition est déjà connue. Elle se tiendra du 15 au 18 septembre 2015.

La rédaction

La volatilité du prix de l’alimentation animale va s’accroître, selon la Fefac

« En Europe, la volatilité des prix des matières premières et des aliments composés va continuer et même s’accroître », a déclaré le président de la fédération européenne des fabricants d’aliments (Fefac), Ruud Tijssens, le 18 septembre lors d’une conférence de presse à Rennes. « Les derniers instruments de régulation ont presque tous disparu. L’Union européenne doit apprendre à gérer ces réalités ». Pour les fabricants, les systèmes de couverture sont encore trop peu utilisés par les éleveurs européens.

La rédaction

Lait : Lactalis s’inquiète des cours qui « entrent dans une zone de turbulence »

Le secteur laitier « entre dans une zone de turbulence » avec des cours mondiaux en baisse, a commenté Michel Nalet, directeur des relations extérieures du groupe Lactalis, s’estimant « réaliste » au vu des marchés internationaux, mais se défendant « d’agiter un chiffon rouge ». « Le problème est que l’offre est aujourd’hui supérieure à la demande mondiale », ce à quoi vient s’ajouter « le catalyseur » de l’embargo russe, a-t-il développé lors d’un débat sur l’économie laitière, au Space à Rennes. Il a toutefois refusé de faire tout commentaire concernant les tendances de prix français pour 2015, ce qui serait « irresponsable » alors que les éléments influant sur ces cours sont « très compliqués ».

La rédaction

Lait : la collecte progresse en juillet, le prix aussi

En juillet 2014, la collecte de lait de vache progresse de 6,6 % en France par rapport à juillet 2013, tirée par un prix en hausse (381 €/1 000 litres contre 369 € un mois plus tôt et 4 % de plus qu’en juillet 2013) et de bonnes conditions météorologiques. Cette tendance à la hausse de la collecte devrait se poursuivre en août, estime FranceAgriMer dans une note de conjoncture du 18 septembre. La production augmente surtout dans les régions de l’Ouest et du Nord (entre +8 à 11 % par rapport à juillet 2013), mais régresse dans le Sud-Ouest et PACA. En cumul depuis le début de la campagne 2014/2015, la collecte de lait est 7 % supérieure à la campagne précédente, mais reste en deçà du quota.

La rédaction