Fil info

Monique Eloit, nouvelle directrice de l’OIE 

Monique Eloit a été nommée directrice de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Une Française succède à un Français, le Dr Bernard Vallat qui était à la tête de l’OIE depuis 15 ans et qui quittera ses fonctions, le 1er janvier 2016. Docteur vétérinaire et inspectrice générale de la santé publique vétérinaire, Monique Eloit a été directrice de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, puis chef des services vétérinaires français à la Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture avant de rejoindre l’OIE où elle était directrice adjointe depuis 2009.

La rédaction

Mise en œuvre de la PAC : quelques avancées 

Lors de la réunion du Comité national de suivi sur la PAC qui s’est tenue au ministère de l’Agriculture, plusieurs précisions ont été apportées sur les MAEC et agriculture biologique, ICHN, campagne PAC 2015, simplification de la PAC notamment. Le ministère a notamment annoncé que les trois dispositions suivantes sont applicables dès 2015. A savoir qu’une surface implantée en légumineuse pure demeure une culture et n’est donc pas reclassée en prairie permanente. En outre, il n’y a pas de requalification de prairie temporaire en prairie permanente, lorsque la prairie temporaire était engagée dans une MAEC de maintien en herbe. Il n’y a pas non plus de requalification de jachères en prairie permanente, lorsque la jachère était déclarée en SIE. Dans les deux cas, le « compteur » revient au niveau d’avant l’engagement. (Source : FNSEA)

La rédaction

Le prix moyen des forêts reste stable

À 3940 € en 2014, le prix moyen d’un hectare de forêt non bâtie reste stable (-0,1% par rapport à 2013) pour la quatrième année consécutive, ont annoncé la Société forestière et la FNSafer. Leur 20ème indicateur du marché des forêts, présenté le 21 mai, relève que le marché des forêts de 1 à 10ha est le seul marché immobilier qui ne connaît pas de crise depuis 2007. Cette tendance s’explique, selon l’indicateur, par la demande croissante des ménages en bois de chauffage. Les écarts de prix à l’hectare, entre les différentes classes de forêts (1-10 ha, 10-25 ha et plus de 25 ha) ont tendance à s’estomper, avec une augmentation plus forte du prix des petites forêts.

La rédaction

Michèle Boudoin, nouvelle présidente de la Fédération nationale ovine

Le conseil d’administration de la Fédération nationale ovine (FNO) a élu, le 21 mai, sa nouvelle présidente Michèle Boudoin, en remplacement de Serge Préveraud, «qui a quitté ses fonctions suite à la transmission de son exploitation à un jeune couple d’éleveurs ovins», annonce un communiqué du syndicat. Ancienne secrétaire générale de la FNO, Michèle Boudoin élève plus de 500 brebis dans le Puy-de-Dôme.

La rédaction

La FNSEA soutient Miimosa, plateforme de financement participatif 

Lancée en octobre 2014 par Florian Breton, Miimosa est une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture. 40 projets y ont été déposés depuis son lancement, pour 200 000 euros collectés. Des agriculteurs peuvent ainsi faire financer par le grand public des projets divers, comme la création d’un magasin de vente à la ferme, un dépôt-vente pour la production horticole locale, ou encore la mise en place d’un élevage de lapin, en échange d’une gratification symbolique : remerciement sur Facebook, côte de bœuf, week-end à la ferme… Saluant dans cette initiative « un signal positif pour donner le coup de pouce à de nouveaux porteurs de projets qui feront l’agriculture de demain », la FNSEA affiche son soutien à la plateforme qui « s’inscrit dans un esprit d’initiative innovant et citoyen ».

La rédaction

Les indications géographiques désormais mieux protégées à l’international 

Le 21 mai, les 28 délégations membres de l’Arrangement de Lisbonne (qui concerne la protection des appellations d’origine) ont décidé à l’unanimité d’étendre aux indications géographiques le système international de protection et d’enregistrement des appellations d’origine. Sur les 28 Etats membres (dont la France fait partie), les indications géographiques « bénéficieront d’un haut niveau de protection », se sont félicités le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et le secrétaire d’Etat au commerce extérieur Matthias Fekl dans un communiqué, considérant cette avancée comme « une véritable reconnaissance internationale de la pertinence du concept d’indication géographique ». Gage de qualité, les indications géographiques améliorent les revenus des producteurs et jouent un rôle important dans le dynamisme économique des territoires. Stéphane Le Foll et Mathias Fekl, « engagés en faveur d’une « diplomatie des terroirs » qui promeut les productions de qualité liées à l’origine et la défense des savoir-faire dans toutes les enceintes de négociations », voient donc dans cette révision de l’Arrangement de Lisbonne un encouragement à poursuivre leur démarche, notamment dans le cadre des négociations de l’accord de libre-échange UE-Etats Unis, mais également à l’OMC.  

La rédaction

Aliments du bétail : la production française en baisse de 1% sur 9 mois

La production nationale d’aliments composés baisse de 1% sur les neuf premiers mois de la campagne 2014-2015, par rapport à la précédente, rapportent Coop de France et le Snia (fabricants d’aliments) dans un note de conjoncture parue le 20 mai. Les baisses les plus importantes sont enregistrées par les productions bovine (-4,4%) et caprine (-5,1%). En production porcine, la baisse atteint -2,8%. Seuls les aliments volailles sont en progression, grâce aux dindes (+3,2%), aux palmipèdes (+2,1%), et plus légèrement aux pondeuses (+0,9%) et aux poulets (+0,6%). Les aliments lapins reculent de 2,7%.

La rédaction

Enseignement agricole : simplification de l’attribution des bourses à la rentrée 2015 

L’attribution sur critères sociaux des bourses dans l’enseignement agricole est désormais simplifiée pour la rentrée de septembre, a fait savoir le ministère de l’Agriculture dans un communiqué, le 20 mai. « A la rentrée 2015, les conditions de versement et démarches d’attribution de ces bourses seront les mêmes que celles s’appliquant aux étudiant relevant du Ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur » : dorénavant versées mensuellement par les Centre régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous), elles seront également versées dès le premier mois de formation. Les étudiants inscrits ou candidat en BTSA, classe préparatoire aux grandes écoles ou en école supérieure de l’enseignement agricole « peuvent dès maintenant présenter leur demande de bourse via le portail vie étudiante du CNOUS ou sur le site du CROUS de leur académie », ajoute le ministère.

La rédaction

Élevage: tensions sur le marché du lisier de porcs aux Pays-Bas

Le marché de l’épandage du lisier de porcs est sous tension aux Pays Bas, relève l’Ifip-Institut du porc dans une note de veille internationale, parue le 19 mai, d’après le journal agricole néerlandais Boerderij. Selon l’Ifip, les disponibilités d’épandage ont diminué pour les producteurs porcs, suite au développement des exploitations bovins-lait. Parallèlement, la réglementation sur l’épandage des phosphates s’est durcie: «Ceci a conduit à une augmentation du coût d’enlèvement du lisier de porcs. Actuellement, il se situe entre 19 et 21 euros par m3», rapportent les analystes de l’Ifip, qui prédisent que cette situation «devrait encore s’aggraver au 2ème semestre 2015».

La rédaction

Malgré les promesses de Ségolène Royal et de Manuel Valls, les modalités et les règles relatives à l’identification et à d’entretien des cours d’eau n’ont pas encore été rendues publiques. Or dans le même temps, le ministre de l’Agriculture vient de publier, le 7 mai, un nouvel arrêté national concernant les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE). Il remplace l’arrêté précédent datant du 13 juillet 2010 et établit, dans les départements, la liste des cours d’eau dits BCAE, le long desquels les bandes tampons végétalisées doivent être implantées et entretenues. Ce texte remet en cause la cartographie déjà existante et appliquées par les agriculteurs alors que les cultures sont déjà semées. Bref, la FNSEA et les JA revendiquent une cohérence entre les deux ministères et de la stabilité dans la réglementation 2015. « Les agriculteurs n’en peuvent plus des changements », déplorent les deux syndicats.

La rédaction