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Elevage : les JA veulent des actes concrets

Les mobilisations initiées depuis 21 juin par Jeunes agriculteurs dans le Grand Ouest, en Franche-Comté et en Picardie sur les sites de grandes surfaces, abattoirs et laiteries risquent de perdurer « jusqu’à ce que les engagements promis soient traduits par les faits », note JA dans un communiqué du 25 juin. Le syndicat demande le développement de la contractualisation, notamment dans les filières animales, pour une visibilité économique que ne permet pas aujourd’hui la chute des prix. « Par ailleurs, l’Etat doit se porter garant de cet équilibre commercial et doit pouvoir sanctionner les comportements abusifs et destructeurs », rappelle JA qui aimerait voir appliquée la loi Hamon en ce sens. Les jeunes agriculteurs souhaitent aussi une « mise en avant systématique de l’origine France sur tous les produits alimentaires ». « Nous avons aujourd’hui besoin d’actes, sans quoi de nombreuses exploitations ne finiront pas l’année », alerte Florent Dornier, secrétaire général de JA.

La rédaction

La FNSEA célèbre 25 ans de Fermes ouvertes

25 ans après son lancement à l’initiative de la FNSEA, l’opération Fermes ouvertes regroupe un nombre toujours croissant d’organisations associées et mobilise aujourd’hui 55 départements. En comptant les actions partenaires, « ce sont 10 000 à 15 000 exploitations qui ouvrent leur portes », a expliqué Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, lors d’un déjeuner célébrant les 25 ans de l’opération. Une action de communication positive, nécessaire pour montrer la réalité des exploitations et la modernité de l’agriculture, « un secteur qui embauche », ajoute-t-il. « Derrière cette opération, il y a la fierté du métier, mais aussi la volonté d’être des passeurs de relais », a souligné de son côté Xavier Beulin, président de la FNSEA, surtout au regard « des incompréhensions qui existent aujourd’hui sur nos pratiques ». Un besoin de dialoguer avec la société qui justifie ainsi cette volonté de « montrer notre sens de l’ouverture, et la capacité à faire de nos fermes des lieux d’accueil », a-t-il précisé.

La rédaction

Organisé par l’Acta, le réseau des instituts techniques des filières animales et végétales, le premier concours de l’innovation ITA’innov a honoré trois lauréats dans les catégories « Découverte », « Innovation », et « Hommes d’action », le 18 juin. Dans la catégorie « Découverte », le jury présidé par Daniel Segonds, président du Conseil de surveillance de RAGT a récompensé APPoR, (pour alimentation de précision pour porcs rationnés), un dispositif original de distribution d’aliments qui vise à limiter des apports en excès et les rejets d’azote. Le prototype APPoR a été mis au point par l’Ifip-Institut du Porc et Asserva. Dans la catégorie « Innovation », le jury a retenu EvaSprayViti, un outil innovant de caractérisation des performances agri-environnementales des pulvérisateurs. Développé par l’Institut français de la vigne et du vin et de l’Irstea, le produit reproduit quatre rangs de vigne pour évaluer l’impact sur l’environnement des différents matériels de pulvérisation de produits phytosanitaires. Le prix « Homme d’action » a distingué Serge Lepage pour 40 ans de services dans la recherche horticole et notamment à l’Astredhor, l’Institut technique de l’Horticulture.

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Interbev : «Oui, la production de viande à un avenir !», estime l’économiste D. Cohen

« Oui, je suis convaincu que la filière viande bovine a un avenir. Le paysage mondial ne fait aucun doute », a répondu Daniel Cohen, professeur à l’Ecole normale supérieur, le 24 juin, à la question de Dominique Langlois, président d’Interbev : « Comment voyez-vous notre filière ? Est-ce une filière d’avenir ? ». Lors de la convention annuelle d’Interbev portant sur le Bien-vivre, Daniel Cohen est revenu sur les difficultés de la filière française, « très marquée par les crises sanitaires notamment avec l’encéphalopathie spongiforme bovine. C’est une filière qui se relève très doucement alors que cela fait belle lurette qu’il n’y a plus d’ESB ! Du fait de cette maladie, la filière a raisonné très intra-européen ». Seulement avec la crise, les principaux débouchés français que sont l’Italie et la Grèce ont arrêté les importations. La demande est là dans d’autres pays, mais « la production n’augmente pas car il est difficile de trouver des gains de compétitivité dans ce secteur », estime-t-il. Philippe Chotteau, chef du département économie à l’Institut de l’élevage, confirme « le propre de cette filière c’est d’être une industrie lourde avec des cycles de production longs. Le travail y est pénible, comme dans les outils d’abattage, mais on reste dans une filière de passion et heureusement… sinon, tout le monde aurait changé de travail ! »

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Déclarations Pac : le ministère de l’Agriculture envisage de passer aux images satellitaires

Lors de son audition devant la Commission des finances du Sénat, le 24 juin, le directeur général adjoint de la DGPE (ex-direction des politiques agricoles) du ministère de l’Agriculture, Hervé Durand, a déclaré que le ministère réfléchissait, pour les déclarations PAC, au passage de photographies aériennes à des images satellitaires. Cette évolution dépendra des évolutions technologiques prises par l’Institut de l’information géographique (IGN), avec qui collabore le ministère. «Aujourd’hui les photos de satellites ont une précision de 1,5 mètre, et la Commission nous demande une précision de 0,5 mètre», a-t-il expliqué. L’IGN dispose de quatre avions de tourisme, située sur l’aérodrome de Creil.

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Alors que les actions syndicales se poursuivent pour alerter les pouvoirs publics, la grande distribution et les transformateurs sur la situation dramatique que vivent les agriculteurs, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, vient de leur apporter son soutien. « Il s’agit bien de maintenir la pression nécessaire pour que ce qui a été acté en matière de revalorisation de prix soit bien effectif », déclare-t-il dans un message adressé à la presse. Le 17 juin, lors de la table ronde réunie sous l’égide du ministre de l’agriculture, l’ensemble des professionnels de la filière, grandes surfaces et abatteurs, se sont engagés sur une revalorisation progressive des prix jusqu’à la couverture des coûts de production des éleveurs.

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Pierre Cabrit a été élu président de l’Interprofession du Veau d’Aveyron et du Ségala (IRVA) vendredi 19 juin, lors de l’assemblée générale de la structure, à la demande du conseil d’administration. Installé à Ste-Croix, près de Villefranche de Rouergue, Pierre Cabrit, 48 ans, par ailleurs président de la section bovine de la coopérative UNICOR, est entré dans la filière IRVA dès 1989, et fait partie des premiers signataires du label rouge en 1994. Il succède à Patrick Mouysset, emporté par la maladie en février dernier, dont il fut l’un des plus proches collaborateurs.

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Nombreuses actions d’éleveurs dans le grand ouest pour le partage des marges

A l’initiative du syndicat Jeunes agriculteurs dont le congrès s’est déroulé le 18 juin, des manifestations d’éleveurs laitiers, de porcs et de bovins viande ont eu lieu dans tout le grand ouest de la France, dans la nuit du 21 au 22 juin. Un peu moins de 200 manifestations, sans violence, ont été recensées par la préfecture de Bretagne pour la zone Pays de Loire, Haute et Basse Normandie et Bretagne. Les Jeunes agriculteurs en revendiquent environ 700 (dépôts de déchet, affichages de banderoles…). Les actions ont concerné la grande distribution et la transformation, dont aucun site n’a cependant été bloqué. «Nous voulons que tous les maillons partagent leurs marges», explique Jean-Paul Riault, président des JA Bretagne. «Le terrain veut sortir, toutes productions confondues», témoigne également Thierry Coué, président de la FRSEA Bretagne.

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Agriculture connectée : 21 exploitations connectées au haut-débit par satellite 

Mis en œuvre par la FNSEA, Orange et sa filiale Nordnet et en partenariat avec Eutelsat, le projet « Agriculture connectée » lancé il y a sept mois a permis d’équiper 21 exploitations agricoles d’une connexion haut-débit par satellite. Alors qu’un sondage réalisé avant le projet révélait que 28 % des agriculteurs interrogés n’étaient pas éligibles à l’ADSL, le raccordement à internet haut-débit par satellite est possible pour 100 % des exploitations agricoles, un accès devenu indispensable à leur activité professionnelle (déclarations PAC, déclaration de naissance d’animaux, comptabilité…). Les exploitants nouvellement équipés utilisent leur connexion par satellite plus de quatre heures par jour et déclarent pouvoir échanger des fichiers même volumineux dans de bonnes conditions, chacun d’entre eux échangeant en moyenne 25 fichiers et consultant 6 vidéos par semaine. La phase de test doit se poursuivre jusqu’en octobre 2015,  les exploitants devant vérifier sur une période assez longue si la connexion à internet haut-débit par satellite permet de répondre à leurs besoins professionnels et à ceux de leur famille.

La rédaction

Le financement par les Agences de l’eau de la substitution des prélèvements estivaux par des prélèvements hivernaux est de nouveau possible, trois ans après le moratoire décrété par Delphine Batho, annonce la FNSEA, les JA et l’APCA et Irrigants de France dans un communiqué commun. « Le cadrage gouvernemental doit permettre de concilier gestion vertueuse de la ressource en eau, performance économique des filières et préservation des milieux aquatiques, ceci dans un contexte de changement climatique », indiquent les quatre organisations. Néanmoins il reste des inquiétudes sur les objectifs qualitatifs fixés, sur la complexification des procédures, sur le manque d’articulation avec les financements FEADER et la faible représentation des agriculteurs dans le pilotage des projets. C’est pourquoi, la FNSEA, les JA, l’APCA et les Irrigants « mesureront les effets de la levée du moratoire lorsque les ouvrage de stockage seront en eau ».

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