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Les prix agricoles à la production ont progressé de 5,7 % entre mars 2016 et mars 2017, indique la dernière note de conjoncture d’Agreste, le service de statistiques du ministère de l’Agriculture. Les cours des céréales et oléagineux progressent de 15 % mais restent en deçà de la moyenne 2012-2016. Le reste des grandes cultures connait également des prix en hausse, tout comme les fruits (+ 5,9 % grâce au marché des pommes essentiellement), les gros bovins (+ 0,4 %), et les porcins (+ 25,2 % grâce à la demande chinoise). Les cours des ovins diminuent en revanche (- 9,7 %), tout comme ceux de la volaille (- 1,6 %), des vins (- 1 %), et des légumes (- 16,6 %). Les prix à la consommation des produits alimentaires progressent également sur un an à + 0,8 %, à l’exception des produits laitiers, en baisse de 1,4 %.

Didier Bouville

L’aide forfaitaire de 150 € pour la commercialisation des jeunes bovins légers est prolongée jusqu’au 31 mai, a annoncé le ministre de l’Agriculture dans un communiqué, le 28 avril. Destinée à limitée les quantités de viande bovine sur le marché pour faire remonter les cours, cette aide concerne les mâles de race à viande ou croisés, âgés de 13 à 24 mois et pesant moins de 360 kg, et les jeunes bovins vifs destinés à l’export qui pèsent moins de 680 kg. Les producteurs éligibles doivent déposer leur demande en ligne sur le site de FranceAgriMer.

Didier Bouville

«Notre objectif commun est un rapprochement entre l’enseignement et le monde de l’entreprise, à partir de la classe de 3ème. Nous nous engageons également à communiquer auprès des jeunes, de leurs familles et des enseignants», explique Gérard Napias, président de la FNEDT (entrepreneurs des territoires), dans un communiqué, le 27 avril. L’organisation a signé une convention avec deux ministères (Education, Agriculture), l’Organisme collecteur de la taxe d’apprentissage et le Fonds d’assurance formation des salariés des entreprises et exploitations agricoles. Avec la convention, elle s’engage à informer les formateurs sur les métiers de conducteurs d’engins, de travaux, mécaniciens et assistants en entreprises de travaux.

Didier Bouville

Les abattages de porcs charcutiers se replient de 3,2% en têtes et de 3,9% en tonnes équivalent carcasse (tèc) depuis le début de l’année (cumul de mars à janvier) par rapport à 2016, constate le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 27 janvier. Pour l’année 2017, l’Ifip prévoit une baisse d’environ 2% de la production porcine française et une stabilité de la production européenne. Au marché du porc breton (MPB), les prix ont atteint des niveaux historiques pour un mois d’avril, 1,536 euro/kilo lors de la cotation de ce jour, en baisse de 0,8 cents. Ils se justifient en grande partie par une absence de stocks après plusieurs mois d’exportations exceptionnelles vers la Chine.

Didier Bouville

La clause de sauvegarde, mise en place en 2016 par le ministère de l’Agriculture, suite au non renouvellement de l’autorisation d’utiliser du diméthoate sur les cerises, vient d’être reconduite. Un arrêté du 24 avril, publié au journal officiel du 27 avril, vient interdire l’importation en France « de cerises fraîches destinées à l’alimentation en provenance d’États […] où l’utilisation de […] diméthoate est autorisée ». Cette interdiction s’applique jusqu’au 31 décembre 2017. Les cerises bio issues de ces États ne sont pas touchées par l’interdiction d’import.

Didier Bouville

La Fédération française des industriels charcutiers traiteurs et transformateurs de viandes (Fict) a annoncé vouloir « gagner des parts de marché » au Canada, dans un communiqué du 27 avril. Elle a saisi dans ce sens « l’opportunité de la signature en novembre 2016 de l’accord de libre-échange Canada/UE (CETA) pour mettre en place une stratégie collective et participer au Salon international de l’alimentation à Toronto » du 2 au 4 mai. Ainsi, neuf entreprises de charcuteries/salaisons feront le déplacement pour présenter leurs produits sous le pavillon France. Le Canada représente actuellement moins de 1 % des exportations de charcuteries françaises.

Didier Bouville

Dans un communiqué du 27 avril, l’Association permanente des chambres d’Agriculture (APCA) demande à Stéphane Le Foll «de prendre rapidement les décisions qui s’imposent, en lien si besoin avec les instances européennes, pour mener à bien cette campagne de télédéclaration» Pac. En effet, des «dysfonctionnements» du logiciel Télépac et «des problèmes de dossiers bloqués (problème d’instruction pour certains dossiers 2016)» ralentissent fortement les déclarations de demande d’aides. «A mi-parcours», trois semaines après l’ouverture des télédéclarations, «le nombre de dossiers déposés atteint moins d’un quart du total des dossiers à télédéclarer en 2017», s’inquiète l’APCA.

Didier Bouville

« En avril, la production cumulée d’herbe est très supérieure à la production cumulée de référence (1982 – 2009) », observe Agreste dans une note de conjoncture du 26 avril. Ainsi au 20 avril, la production cumulée des prairies permanentes est estimée à 181,3% de la production cumulée de référence à la même période. La production est excédentaire pour toutes les régions et pour les trois-quarts des régions fourragères, la production cumulée est au moins 1,5 fois supérieure à la production cumulée de référence. Des températures douces et des pluies bénéfiques en mars ont favorisé un démarrage vigoureux de la végétation, soulignait le service de statistique du ministère.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a lancé une consultation sur le projet de plan d’actions de la bioéconomie, selon un communiqué, le 25 avril. Parmi les actions proposées, certaines «sont déjà engagées, d’autres sont à déployer à court, moyen ou long terme.» Parmi les actions à mettre en œuvre, le plan propose de mettre en place un label reconnu «produits biosourcés» à l’échelle européenne, de «porter le sujet de la mobilisation durable de la biomasse lors des discussions sur la Pac post-2020.» Outre les actions, les propositions portent sur la gouvernance de la stratégie nationale bioéconomie : six instances ont été proposées (conseil national de la bioéconomie, comité stratégique, groupe de travail interservice de l’administration, etc). Le ministère doit consulter les partenaires jusqu’en septembre, «l’objectif est d’aboutir à une version définitive du plan d’action le 15 septembre.»

Didier Bouville

Enseignement agricole : UniLaSalle va ouvrir un master sur l’agriculture et le big data

L’école d’ingénieurs UniLaSalle va ouvrir un nouveau master intitulé Agricultural data management & decision models en octobre sur le campus de Rouen, selon un communiqué, le 25 avril. Il vise à former des «experts de l’exploration et de l’analyse de données». En croisant l’agriculture et le big data, la formation permettra aux ingénieurs d’occuper «des postes comme concepteur en machinisme agricole, chargé d’études en agronomie, épidémiologiste en sciences animales et végétales…» La durée de la formation est de dix-huit mois dont six mois de stage en entreprise. Elle recrute à partir de bac+4 et sera enseignée en anglais. Les frais de scolarité sont de 8000 euros, précise l’école UniLaSalle sur son site. «Ce master à l’interface de la haute technologie et de l’agriculture/agroalimentaire, va permettre le traitement et l’analyse dynamiques de données massives récupérées par les objets connectés tels que drones, satellites, tablettes, téléphones», selon Salima Taïbi, responsable du master.

Didier Bouville