Pour que les États généraux de l’alimentation aient un véritable impact sur la production française de charcuteries, il faut «des solutions courageuses et concrètes» comme les clauses de renégociation des contrats d’approvisionnement en cas de fortes fluctuations des prix des matières premières. Telle est une des demandes de la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (Fict), dans un communiqué publié le 21 juillet. Cette dernière propose que ces clauses «soient renforcées et rendues opérantes», pour «la juste rémunération de tous les maillons de production». La Fict appelle aussi les filières à s’organiser pour répondre à la demande croissante de produits sous signes de qualité et bio. «Cette demande n’est pas satisfaite : seules 10 000 tonnes de porc bio français sont produites pour une demande des charcutiers de 50 000 tonnes».
Didier Bouville