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L’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a plaidé, dans l’affaire des oeufs contaminés au fipronil, pour des sanctions européennes envers les Etats qui tardent à informer leurs voisins de problèmes sanitaires. «Au niveau européen, il y a un réseau de vétérinaires qui fonctionne, encore faut-il que l’information de départ soit bien donnée. Et là, il semble qu’il y ait eu des manquements», a-t-il constaté. «J’ai entendu ce qu’a dit hier le ministre belge, cela me parait clair. Il y un manquement à une règle de solidarité par rapport à des enjeux sanitaires qu’il va falloir absolument corriger».

Eva DZ

L’APCA, la FNSEA, les Irrigants de France et les JA estiment que la volonté du gouvernement sur la gestion de l’eau offre «des ouvertures prometteuses très attendues». La veille, les ministres Nicolas Hulot et Stéphane Travert ont présenté une communication sur la gestion quantitative de l’eau. Parmi les solutions à l’étude, figure celle d’accélérer la réalisation de projets de stockage hivernal de l’eau. Pour Eric Frétillère, président des Irrigants de France, «favoriser la réutilisation des eaux usées traitées» est aussi un point «très positif» parmi les solutions proposées par le Gouvernement.

Eva DZ

Le ministère de l’agriculture réalisera à l’automne une étude prospective sur l’avenir du pastoralisme en présence du loup. «En étroite concertation avec le ministre de la transition écologique et solidaire, j’entends apporter des solutions à nos éleveurs», a déclaré le ministre en réponse à une question de la députée de Savoie Emilie Bonnivard. «Les conclusions de cette étude pourront contribuer à l’élaboration du prochain plan national sur le loup 2018-2222», a précisé le ministre. «Le pastoralisme est un atout» sur les plans touristique, de la biodiversité et de «la filière agricole de qualité». Selon le ministre, «il est nécessaire aujourd’hui et à ce stade, d’envoyer un message positif, des signaux d’espoir» aux éleveurs.

Eva DZ

Les ministres de la transition écologique et de l’agriculture ont présenté une communication sur la gestion quantitative de l’eau en deux axes : «encourager la sobriété des usages» et «faire émerger des solutions locales». Par exemple, la réalisation de projets de stockage hivernal de l’eau «là où c’est utile et durable» doit être «encouragée». Le cabinet de Stéphane Travert précise qu’il s’agit d’avoir «une approche globale» des projets incluant les questions liées à la biodiversité, mais aussi au changement climatique et à la sécurité alimentaire. Concrètement, «il s’agit d’un sujet de simplification administrative». Par ailleurs, une cellule d’expertise doit, d’ici le 31 octobre, «examiner les cas de tous les projets de territoires en cours pour voir s’il est possible d’accélérer leur réalisation». Parmi les actions à faire émerger, les deux ministres ont aussi proposé l’élaboration d’un deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique d’ici fin 2017.

Eva DZ

Suite à l’annonce de l’importation en France d’œufs contaminés au fipronil pour la fabrication d’ovoproduits, l’interprofession française de l’œuf (CNPO) souhaite rassurer en affirmant que «les œufs d’origine française ne sont pas concernés par la fraude». Certes, un élevage du Pas-de-Calais a été placé «sous surveillance», après avoir signalé l’utilisation du produit contenant frauduleusement du fipronil à l’occasion d’un vide sanitaire récent ; mais la production du lot de poulettes incriminé n’avait pas débuté. Des recherches récurrentes de produits dangereux ont lieu dans la filière.

Eva DZ

En France, les précipitations moyennes de juillet sont inférieures de 19% par rapport aux normales saisonnières, rapporte le service de statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste)le 8 août. Dans le détail, la Corse enregistre un déficit record de 95%, le Sud-Est de 87%. Le Nord, les départements de la Gironde, de la Dordogne et du Lot-et-Garonne ont également enregistré «un déficit très important ce mois-ci». Depuis le mois d’avril, les précipitations nationales sont déficitaires. Le 9 août, le ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot doit présenter en conseil des ministres «une communication sur la gestion quantitative de l’eau».

Eva DZ

Dans le cadre de l’Appel à projets du ministère de l’agriculture «Innovation et investissements pour l’amont forestier» lancé en 2016, 35 projets sur 111 candidatures ont été retenus. Les coopératives forestières participent à 12 projets sur ces 35, se félicite l’Union de la coopération forestière (UCFF). Elles en portent même deux intégralement pour un montant total de près de 3 millions d’euros. Le premier est un programme destiné à «adapter les itinéraires de production du douglas» ; le second concerne «l’optimisation de la mécanisation pour l’exploitation des peuplements feuillus» en Occitanie. L’UCFF salue l’initiative du ministère quant à la mise en place de cet appel à projets, mais déplore que les crédits alloués (15M€ au total) soient «en deçà» des enjeux.

Eva DZ

Au cours d’une rencontre le 7 août avec plusieurs syndicats agricoles, le Président de la République a évoqué les orientations de la prochaine Pac. La combinaison de ces outils, assurance et aides contracycliques, était un élément important du dernier rapport d’orientation livré au printemps par les Jeunes Agriculteurs, et qui portait sur la gestion des risques dans le cadre de la prochaine Pac.

Eva DZ

Pour soutenir la bio, la députée Barbara Pompili a préconisé la mise en place de « contrats alimentaires territoriaux » entre les agriculteurs et les collectivités territoriales. « L’idée est de redonner de la perspective à tout le monde en se réorientant vers un système moins dangereux pour notre avenir », a indiqué la présidente de la commission Développement durable à l’Assemblée nationale. « Les agriculteurs veulent pouvoir vivre de leur travail, donc il y a un autre système à mettre en place et les assises de l’alimentation vont y aider, par exemple avec les territoires : faire des contrats alimentaires territoriaux qui donnent des débouchés », a déclaré Barbara Pompili. « A partir du moment où vous travaillez pour donner des débouchés, notamment sur la restauration collective, que ce soit privée ou publique, vous ouvrez des marchés énormes pour des agricultures (bio) qui sont peut-être un petit peu plus coûteuses mais meilleures », a-t-elle ajouté. « Dans les marchés publics on peut mettre des critères bio ou de circuit court », a aussi déclaré la députée pour inciter les collectivités territoriales à s’engager sur la voie du bio.

Eva DZ

Les présidents des 14 ateliers, répartis sur 2 chantiers (création et répartition de la valeur et alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous), de fin août à fin novembre dans le cadre des États généraux de l’alimentation ont été communiqués par le ministère de l’agriculture. Il s’agit de politiques (parlementaires, élus locaux…), d’agriculteurs, d’acteurs du monde agroalimentaire ou de représentants de collectifs de consommateurs. Jean-François Loiseau (Axereal) présidera l’atelier 4 sur la conquête de parts de marchés en Europe et à l’international, François Eyraud (Danone) et Serge Papin (Système U) co-présideront l’atelier 5 sur la rémunération des agriculteurs et Yves Delaine (Avril) présidera l’atelier 6 sur l’adaptation de la production agricole aux besoins des marchés. L’atelier sur la préparation de l’avenir (investissements, accompagnement technique, recherche) sera coprésidé par Jean-Pierre Raynaud, président de la Commission agriculture de Régions de France et Philippe Mauguin, PDG de l’Inra.

Eva DZ