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Porc : des prix de novembre en recul de 9,2% par rapport à l’année dernière

Au cadran de Plérin, la dernière séance de vente du mois de novembre a clôturé à 1,178 euro/kg, en recul de 0,1 cent, rapporte le marché du porc breton (MPB). Les prix du mois de novembre sont en repli de 9,2 %, à 1,180 euro/kg par rapport à 2016, année marquée par l’essor des achats chinois au printemps. Les analystes du marché relèvent que «depuis 3 mois, les abattages (français) de porcs dépassent les niveaux de 2016 de 3,6 % pour des poids en hausse moyenne de 1,1 kg sur ces 3 mois», et que «depuis le début de l’année, la baisse de production s’atténue pour se fixer à -1,86 % sous l’effet d’une activité accrue dans cette dernière partie de l’année».

Didier Bouville

Selon le cabinet de Stéphane Travert, la date de clôture des États généraux de l’alimentation est repoussée. Alors qu’elle devait se tenir le 15 décembre, ce sera plutôt autour du 20 décembre, vraisemblablement le 21 décembre à Bercy. Ceci est lié au fait que Matignon a préféré positionner en premier la conférence nationale des territoires, qui aura lieu le 14 décembre prochain à Cahors, et reculer la clôture des EGA. Cela permettra aussi de mieux prendre en compte les plans de filière dont la remise au ministre est prévue pour la fin de cette semaine. La clôture des EGA devrait avoir lieu à Bercy, et sera, a priori, du même format que l’ouverture le 20 juillet. Quant au séminaire Pac, il se tiendra à l’OCDE le 19 décembre. Stéphane Travert a invité des ministres de l’Agriculture, des parlementaires européens, le commissaire européen à l’Agriculture Phil Hogan et des membres de la Commission européenne, afin de trouver des points d’accord politiques. Cet événement aura lieu en comité restreint, a priori.

Didier Bouville

Dans une lettre adressée aux dirigeants du groupe Lactalis le 30 novembre, les 3 400 exploitations laitières adhérentes à l’Union des éleveurs livreurs Lactalis (Unell) se sont dites «trahies» et «déçues» par le groupe industriel laitier. En effet, «à plusieurs reprises, le prix annoncé par vos représentants s’est révélé de fait non négociable et fixé d’avance», a souligné l’Unell. «De plus, ce prix n’est pas motivé par l’évolution des marchés laitiers mais découle d’un calage strict avec le prix de l’entreprise la moins disante de la filière française», a-t-elle continué. L’Unell a aussi annoncé l’annulation d’une rencontre «prix du lait» avec le groupe, refusant «un simulacre de négociation». Elle attend «un réel leadership» de la part de Lactalis, notamment dans le cadre des États généraux de l’alimentation qui «veulent inverser la logique de la construction du prix et conduire à un partage équitable de la valeur créée entre les acteurs de la filière».

Didier Bouville

D’après la dernière note d’Agreste Conjoncture, 395 000 bovins ont été abattus en octobre. Soit un repli de 1,2 % en tête et de 0,9 % en poids par rapport à 2016. La production de bovins est donc en baisse de 1 % par rapport à octobre 2017. Les abattages d’agneaux sont également en replis de 2,9 % en tête et de 4,5 % en poids par rapport à 2016. La production ovine est ainsi en replis de 2,2 % en glissement annuelle. Les abattages de porcins ont, quant à eux, progressés de 1,2 % en têtes et de 2,2 % en poids en glissement annuel. Depuis le début de l’année 2017, la production porcine reste tout de même en recule de 2,9 % par rapport à octobre 2016.

Didier Bouville

En raison d’une conjoncture plus favorable, la dernière note d’Agreste conjoncture démontre que la collecte de lait de vache a progressé de 3,6 % en septembre 2017 par rapport à septembre 2016. En cumul depuis le début de l’année, elle reste cependant en retrait de 1,9 % par rapport à l’an passé. En moyenne le prix du lait standard s’établit à 353 euros les 1 000 litres. Ce prix est donc en hausse de 56 euros les 1 000 litres par rapport à septembre 2016 et de 6 euros les 1 000 litres par rapport à aout 2017. A teneur réelle le prix du lait est de 376 euros les 1 000 litres. Pour les laits de chèvre et de brebis les collectes ont progressé de 3 % en septembre 2017 par rapport à septembre 2016.

Didier Bouville

L’agriculteur mis en examen pour l’assassinat le 17 février 2016 à Mayran (Aveyron) d’une jeune conseillère agricole a été jugé ce jeudi 30 novembre irresponsable pénalement par la cour d’appel de Montpellier. La chambre de l’instruction s’est prononcée pour un internement psychiatrique, jugeant, sur la base des rapports de quatre experts psychiatres, que l’homme de 47 ans ne pouvait être jugé devant une cour d’assises, son discernement étant aboli en raison d’une schizophrénie paranoïde et délirante. La cour d’appel a par ailleurs prononcé pendant une période de sûreté de 15 ans, l’interdiction de se rendre en Aveyron, d’entrer en contact avec la famille de la victime et de détenir une arme. L’interdiction de se rendre en Aveyron correspondait à une «forte attente» de la famille d’Elodie Bonnefille, a réagi auprès de l’AFP Me Stéphane Mazars, leur avocat. Concernant l’irresponsabilité pénale, «ce n’est pas une surprise», a-t-il dit, tout en soulignant que cette affaire resterait pour la famille «une cicatrice». L’audience du 9 novembre, au cours de laquelle la famille avait pu voir Xavier Espinasse, avait eu une «vertu pédagogique», avait-il souligné. Les parents de la jeune femme qui réclamaient cette entrevue et militaient jusque là contre l’irresponsabilité pénale de l’agriculteur, «ont pu voir de visu son état psychiatrique», avait-t-il expliqué.

Didier Bouville

Le président de la commission Environnement à l’APCA Didier Marteau a affirmé, le 30 novembre à l’Assemblée nationale, que la réduction des pesticides est «dans l’air du temps» et qu’elle s’imposera dans «cinq ou dix ans». «Le marché demain exigera une réduction des phytos» et cela «à cinq ou dix ans» mais «pas vingt ans», a-t-il dit, auditionné par la mission d’information sur les produits phytopharmaceutiques. Un basculement qui interviendra «en premier, sur les désherbants», a ajouté Didier Marteau. «Les viticulteurs l’ont compris, ils se sont tous engagés, d’après lui. Très vite, les productions légumières vont chercher des solutions, c’est déjà le cas sur des petites parcelles. Et les grandes cultures, ça suivra.» D’après ses chiffres, 25 à 30% des agriculteurs sont déjà engagés dans une démarche de progrès sur l’utilisation des phytos. Un tiers «regardent et sont très intéressés» pour les réduire. «Il y a un tiers (des agriculteurs) qui ne veulent pas bouger», a-t-il indiqué, évoquant la «peur du regard des autres».

Didier Bouville

Stéphane Travert a annoncé le 30 novembre aux professionnels de la viticulture des mesures de prise en charge de cotisations sociales et une levée de verrous administratifs à la construction des retenues d’eau, au Sitevi, salon des techniques de la vigne et du vin. C’est ce qu’a relaté Jérôme Despey, président du conseil viticole de FranceAgriMer et secrétaire général de la FNSEA, à l’issue de la rencontre. Le ministre a prononcé le terme « ciblage » de la viticulture pour évoquer la prise en charge de cotisations sociales personnelles MSA accordée aux secteurs en difficulté (tout comme l’aviculture avec la grippe aviaire). Stéphane Travert a indiqué que son ministère travaillait à une simplification des études préalables à la construction des retenues d’eau. Mais il n’a pas apporté de réponse à la demande des professionnels de desserrer l’étau des pénalités qui frappent depuis un an les viticulteurs qui sous-réalisent leur programme de restructuration du vignoble : au-delà d’une sous-réalisation de 20%, l’aide à la restructuration est amputée de moitié.

Didier Bouville

Le président du conseil viticole de FranceAgriMer, Jérôme Despey, a réitéré le 29 novembre les demandes des viticulteurs à J-1 de la venue du ministre de l’Agriculture au Sitevi de Montpellier, le salon des techniques de la vigne et du vin. La vendange historiquement basse de 2017 justifie selon lui des prises en charge de taxes et de cotisations sociales à court terme et la mise en place de dispositifs fiscaux incitant au lissage des stocks de vin et de l’épargne. Jérôme Despey s’est fait l’écho des demandes de la profession d’assouplir la réglementation sur les retenues d’eau, de plus en plus nécessaires face au stress hydrique croissant, du fait du changement climatique. Concernant le glyphosate, s’il peut comprendre le positionnement politique du chef de l’État, il estime que la profession « n’acceptera pas une surtransposition française pendant deux ans tandis que les autres pays de l’UE produiront à des contraintes moindres ». Déjà, le 28 novembre, visitant le Sitevi, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, avait alerté contre le risque de distorsions de concurrence entre États membres.

Didier Bouville

Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), dont la programmation actuelle se termine en 2020 «est en danger», a alerté la présidente de l’association de dons alimentaires Solaal Angélique Delahaye, par ailleurs eurodéputée, lors d’une table ronde organisée à l’Assemblée nationale le 29 novembre autour du thème de l’aide alimentaire. «Je veux vous alerter sur la vision que je vois au niveau européen, où chaque pays a une vision différente de l’aide alimentaire. En Allemagne, l’aide alimentaire est distribuée par le culte ; les Allemands considèrent que le FEAD ne leur sert à rien». Plus de 3,8 milliards d’euros sont alloués au Fonds pour la période 2014-2020. Les Etats-membres doivent cofinancer au minimum 15 % du coût de leur programme national. L’eurodéputée plaide par ailleurs pour une définition européenne du gaspillage alimentaire: «le gouvernement doit nous aider, car la Commission européenne n’est pas encline à engager ce travail».

Didier Bouville

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