La FNSEA et le SER (industries des énergies renouvelables) ont signé le 23 mars un protocole d’accord visant à «promouvoir conjointement la souveraineté alimentaire et l’indépendance énergétique». Objectif: partager une «vision commune» pour le développement du photovoltaïque, des biocarburants, de la méthanisation, de l’éolien. Citant l’exemple du solaire, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a dit vouloir «éviter d’avoir un climat d’hostilité, de non-acceptabilité locale». «Pour réussir à développer les énergies renouvelables, il faut renforcer le dialogue», selon elle. Et le vice-président Henri Biès-Péré de soutenir «un dialogue local entre nos représentants et les porteurs de projet, afin d’anticiper les difficultés». L’idée consiste à mettre «tout le monde autour de la table» (élus locaux, associations…) pour notamment «choisir les bons lieux» d’implantation. Dans le protocole signé le 23 mars figurent des axes de coopération entre la FNSEA et le SER, portant notamment sur la diffusion de bonnes pratiques. «Rien ne vaut la vulgarisation des expériences réussies, sur des projets reproductibles», a souligné Christiane Lambert.
Didier Bouville


