National | Par Didier Bouville
« Il est inacceptable de constater que malgré les crises récentes et la mobilisation des professionnels sur ce sujet, la Commission européenne s’entête dans des propositions qui ne répondent en aucun cas à l’exigence des consommateurs », a déclaré Dominique Langlois, président d’Interbev (interprofession bétail et viandes), le 11 octobre.
Bruxelles s’apprêterait à proposer un « étiquetage qui ne spécifierait pas l’origine du pays dans lequel l’animal est né ». Depuis plusieurs mois, Interbev exige que soit spécifiée pour la viande fraîche comme pour les plats préparés, l’indication d’origine (né, élevé, abattu) pour les viandes bovines et ovines.
En filière porcine, le Comité régional porcin (CRP) Bretagne a aussi vivement réagi car la Commission européenne devait se saisir de la question de la mention d’origine sur la base d’un rapport sur « l’indication obligatoire de l’origine de la viande utilisée en tant qu’ingrédient et sur la nécessité ou non d’introduire l’étiquetage d’origine de la viande utilisée pour les produits transformés ». Sauf que le texte en question « ne fait aucune proposition législative », constate le CRP dans un communiqué, le 11 octobre.