National | Par Didier Bouville
«Les abattages d’ovins de réforme corrigés des variations journalières dépassent nettement le niveau de 2015: +6,4 % en têtes et +3 % en poids, entraînant une baisse de plus de 3 % du poids moyen des animaux abattus», observe Agreste dans une note de conjoncture du 21 décembre.
Le service de statistique du ministère explique cela par une hausse des «mises à la réforme d’animaux avec l’arrivée de l’hiver», notamment en lien avec «les conditions climatiques de l’été et leur impact négatif sur les productions fourragères». En octobre 2016, avec 5 400 téc, la production ovine dépasse de près de 5 % le niveau de 2015.
Cette progression s’effectue dans un contexte de hausse des abattages (+3%) et de repli des échanges d’ovins vivants, notamment vers l’Italie. Par contre, les échanges progressent légèrement vers l’Espagne.
Du coté des importations de viande ovine, en octobre 2016, avec plus de 7 300 tec, «les importations de viande ovine se maintiennent quasiment au niveau de 2015», selon Agreste. Mais la provenance des viandes change.
Ainsi la Nouvelle-Zélande et d’Irlande reculent, respectivement -16% et -3% et le Royaume-Unis progressent de 8%.
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