Aveyron | Par Didier Bouville
Les députés ont entamé mardi 22 mai, l’examen en séance publique du projet de loi intitulé : «Pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable». Comme dans les autres départements, le réseau FDSEA Aveyron est au contact de ses parlementaires. Le point de vue de Laurent St-Affre, président de la FDSEA Aveyron (notre photo).
– Pourquoi cette rencontre samedi 19 mai, avec Stéphane Mazars, député de l’Aveyron ?
«Nous avons relayé les motions déjà travaillées par la FNSEA avec les parlementaires pour les appuyer plus encore auprès de nos trois députés aveyronnais. Nous avons donc rencontré Stéphane Mazars samedi dernier. Dominique Fayel, membre du bureau FNSEA et Aveyronnais, avait déjà rencontré Anne Blanc et Arnaud Viala.
– Quelles sont les préoccupations aveyronnaises ?
Elles concernent en premier lieu les indicateurs de prix. Nous voulons qu’ils soient fixés en lien avec FranceAgrimer, les interpro, les opérateurs représentatifs. Il est nécessaire que ces indicateurs soient le plus fiable possible, une référence juste pour élaborer un prix de revient plancher pour le producteur.
– Autre sujet, les promotions…
Nous avons ensuite insisté sur les conséquences des promotions et des marques distributeurs qui ne doivent pas pénaliser les producteurs. Si promotion il y a, elle devra être assumée par le distributeur et le transformateur, et intégrée dans leurs charges. Il est hors de question que le producteur soit, comme c’est trop souvent le cas, la variable d’ajustement pour un prix bas !
– Le bien-être animal reste -t-il toujours un sujet d’actualité ?
Hélas oui, et la pression médiatique est encore active cette semaine avec des vidéos à charge contre l’élevage. Il faut encore répéter que 99 % des éleveurs pratiquent leur métier en respectant parfaitement leurs animaux ! Nous avons encore dit aux députés que nous ne voulions pas que l’ensemble de notre profession soit ainsi discréditée !».
Recueilli par Didier BOUVILLE
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 24 mai 2018.
éleveurs+GMS+alimentation