Pour la première fois, UNICOR a réuni ses deux OP bovine et ovine autour d’une assemblée générale productions animales mercredi 15 mars à Sébazac. Le point de vue de Jean-Claude VIRENQUE, président d’UNICOR.
– Quel bilan tirez-vous de l’exercice 2015/2016 ?
«Les productions ovine et bovine sont les deux piliers de notre coopérative, mis en valeur par des démarches de qualité auxquelles nous tenons et qui tirent vers le haut nos filières. D’ailleurs avec notre partenaire Arcadie SO nous avons embauché un commercial pour aller chercher toujours plus de valeur ajoutée.
– Et précisément en bovin ?
Le maigre est prégnant dans notre activité, en nombre de têtes (65% des 67 000 bovins collectés) comme en risques encourus, nous l’avons malheureusement encore ressenti cette année avec la FCO. Heureusement nous avons pu compter ce printemps sur le débouché algérien pour maintenir les cours. Concernant les animaux finis, l’activité est portée par nos démarches qualité.
– Et en production ovine ?
L’activité progresse dans la majorité des catégories. Malgré un engraissement en forte progression grâce à la structuration et à la massification de l’offre, nous équilibrons tout juste cette activité. L’OP souhaite développer le nombre de places d’engraissement et prévoit de rénover ses bergeries pour encourager les producteurs à se lancer. Les éleveurs ont aussi souffert des conséquences de la FCO, un frein au développement de l’export. Concernant l’agnelet fortement impacté par la désaisonnalité de la production laitière, nous travaillons au lissage d’un prix moyen avec l’interprofession pour qu’il retrouve une place dans les rayons.
J’ai aussi une pensée pour les éleveurs ovins victimes d’attaques du loup, nous devons continuer d’alerter nos parlementaires sur la menace que ce prédateur représente pour nos élevages.
– Que représente le débouché des Halles de l’Aveyron ?
En bovin comme en ovin, les Halles de l’Aveyron sont un moteur, à travers les labels et notre marque Ferme des Hauts Terroirs. Un troisième magasin va d’ailleurs ouvrir prochainement ses portes. Cette enseigne est notre façon d’exprimer le savoir-faire de nos éleveurs et leur travail, directement auprès des consommateurs. Elle fait partie de notre identité».
Eva DZ
Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 16 mars 2017.
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