National | Par Didier Bouville
Le 20 septembre, à la veille de l’entrée en vigueur partielle du CETA, accord de libre-échange entre Union Européenne et le Canada, Christiane Lambert a adressé une lettre au président Macron.
Après avoir évoqué l’ambition commune pour le développement européen et l’importance de la PAC pour le maintien des activités dans les territoires ruraux, elle a rappelé que la PAC intègre des standards « élevés en termes de qualité sanitaire, de bien-être animal et de l’environnement, assurant ainsi un haut niveau d’exigence pour les produits alimentaires offerts aux consommateurs du grand marché unique » alors que, d’après l’évaluation, réalisée à la demande du Président de la République, sur l’impact du CETA, « les importations en provenance des pays tiers n’assurent nullement cette garantie ».
Le 13 septembre, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs avaient déjà, dans un communiqué, exprimé leurs « craintes pour l’avenir de l’agriculture » sur les conditions d’application partielle du traité, intervenue le 21 septembre.
Christiane Lambert a conclu sa lettre au président de la République en s’inquiétant du foisonnement des « idées de renationalisation de la PAC ».
La présidente de la FNSEA souhaite donc que « le Chef de l’État français rappelle qu’il n’y a pas d’avenir dans les replis nationalistes, en agriculture comme ailleurs ; que supprimer la seule politique intégrée n’apporte nullement de certitudes sur la construction et le financement des nouvelles politiques demandées par les citoyens européens. »
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