National | Par Didier Bouville
« Le bien-être animal constitue aujourd’hui un facteur clé du modèle agricole français » rappelle Stéphane Travert dans un communiqué du 20 mars. Il va donc veiller à ce qu’une attention « toute particulière soit portée aux engagements en faveur du bien-être animal dans les plans de filière élaborés par les interprofessions ».
Pour ce faire, il entend mettre en place une politique « plus ambitieuse sur le bien-être, dont certaines mesures figurent dans le projet de loi débattu prochainement au Parlement ». Il souhaite notamment renforcer la stratégie gouvernementale, adoptée en 2016, sur la formation des acteurs, l’information des consommateurs, l’accompagnement des éleveurs en difficulté, ainsi que le contrôle et les sanctions.
Par exemple, les dispositifs de formation et de sensibilisation des éleveurs, des transporteurs et des opérateurs d’abattoir seront repensés. Il va également engager une réflexion sur l’organisation des contrôles en protection animale, avec pour objectif de renforcer leur efficacité et d’améliorer la mise en œuvre des suites pénales et administratives aux inspections.
Dans ce communiqué, il a souhaité rappeler l’engagement, pris lors des États généraux de l’alimentation, de mettre en œuvre une expérimentation sur l’information du consommateur quant aux modes de production des denrées agricoles. Enfin, il a réaffirmé sa volonté de promouvoir l’innovation en vue de fournir des méthodes d’élevage alternatives plus favorables au bien-être animal.
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