National | Par Didier Bouville
Les statistiques de fabrication française d’aliments composés publiées par le SNIA et Coop de France, font apparaître une nouvelle baisse en mars, de 2,7 % par rapport au mois correspondant de 2015.
La diminution des fabrications d’aliments pour bovins atteint 10,6 %. Elle touche particulièrement les spécialités vaches laitières, -13,7 %.
Pour le deuxième mois consécutif, on enregistre un bilan légèrement positif, + 0,8 % de la production d’aliments porcs, imputable aux aliments pour porcelets.
En revanche, les aliments volailles perdent leur dynamisme et accusent un recul de 2,4 %, la chute des aliments pour palmipèdes atteignant 22 %, conséquence du vide sanitaire imposé dans le Sud-Ouest. La bonne tenue des aliments pondeuses et dindes, ne parvient pas à combler le creux.
Sur les neuf premiers mois de la campagne (juillet 2015/mars 2016) la production d’aliments composés a porté sur 14,9 Mt, soit un retard de 1,4 % par rapport à la même période de la précédente campagne.
La sensible régression des aliments pour bovins se confirme, – 6,7 %, les aliments volaille sont encore à l’équilibre et la baisse des aliments porcs se ralentit : – 1,2 %. Les tonnages de céréales incorporés par l’industrie de l’alimentation animale se sont logiquement réduits en fonction de la baisse des fabrications.
Le récent Conseil céréales de FranceAgriMer prévoit pour les trois grandes céréales fourragères, un niveau d’incorporation de 9 Mt, le plus bas depuis 1995/1996.
Le blé se montrerait le plus concurrentiel dans les formules des industriels, cette campane, avec 5,2 Mt soit 800 000 t de plus que l’an dernier, au détriment de l’orge, 2,8 Mt (-900 000 t) le maïs se stabilisant à 1 Mt, le plus bas chiffre depuis 2000 /2001.
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