L’assemblée générale de la FDSEA a lieu ce vendredi 11 avril à Ceignac, avec comme ordre du jour, la «nouvelle PAC, nouvelle donne», pour l’économie agricole aveyronnaise, journée ponctuée notamment par l’intervention d’Olivier Mével (notre photo).
Ce consultant en stratégie dans les filières alimentaires a répondu à nos questions avant sa venue en Aveyron. Voici un court extrait de son intervention écrite.
– Avez-vous des réponses ou des pistes de réflexion à donner aux Aveyronnais pour que la valeur de leurs produits soit légitimement rémunérée ?
« La mise en marché des produits agricoles doit mieux répondre à une logique de flux tirés en juste-à-temps par le consommateur, que ce soit en GMS, sur les marchés ou en circuits courts. La logique des productions agricoles anarchiques en flux poussés doit progressivement s’effacer pour des réflexions qui anticipent l’évolution des filières agricoles, le comportement d’achat du consommateur et la prévision des ventes sous contrainte météorologique.
Les producteurs aveyronnais doivent comprendre que pendant des années, le monde agricole a investi dans des outils industriels mais que le temps est aujourd’hui venu d’investir dans des actifs immatériels. La marque régionale est un actif immatériel qui doit permettre aux producteurs et/ou aux coopératives, de se rendre maître du marché. Le produit est silencieux en linéaires, c’est à la marque qu’il revient de le faire parler aux yeux du consommateur.
Les Aveyronnais doivent désormais penser produits (assortiment, prix, chiffre d’affaires), services de la marque aux consommateurs, marketing et communication. La clé du marché est là».
Lire le compte-rendu de l’AG FDSEA dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 17 avril 2014.
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