National | Par eva dz
Depuis novembre, les agriculteurs de la région Occitanie ont multiplié les actions sous le slogan « On marche sur la tête ». Sans réponses ni actes du gouvernement, la FRSEA et les Jeunes Agriculteurs Occitanie ont lancé un nouvel appel à mobilisation mardi 16 janvier. Près de 500 tracteurs et 2 000 manifestants ont répondu présents et sont venus exprimer leur colère et leur détresse jusqu’à la place du Capitole.
Unis et solidaires, les agriculteurs d’Occitanie exigent des mesures concrètes, des solutions durables et un soutien renforcé pour leur agriculture. « Il est grand temps d’agir afin de préserver le patrimoine agricole, qui est le garant de la souveraineté alimentaire et de la vitalité des territoires ruraux ! », ont exprimé les représentants syndicaux. « Le combat est engagé mais non terminé. La mobilisation doit continuer ! ».
Une délégation de la FRSEA et de Jeunes Agriculteurs Occitanie a été reçue par Pierre-André DURAND, préfet de la région Occitanie, le DRAAF, la DREAL, L’Agence de l’eau Adour Garonne et ses services.
Les annonces n’ont pas été satisfaisantes, mais, quelques avancées ont été obtenues. Sur le dossier Eau, la délégation a obtenu l’annulation de la hausse irrigation et pollution diffuse sur le bassin Adour Garonne pour 2024 et une réouverture de discussions de ces mêmes taxes pour 2025. Tous les efforts sont faits pour développer, dans les prochains jours, un plan de soutien aux éleveurs touchés par la MHE.
Après ce rendez-vous, Romain Deloustal, président de Jeunes Agriculteurs Occitanie a annoncé : « La délégation n’a rien lâché et aucun sujet n’a été écarté : élevage, viticulture, eau, élevage, GNR, etc. Les annonces sont maigres. Il faut se dire que nous sommes qu’au début du match qui se terminera le dernier jour du salon de l’agriculture. Il faudra encore se mobiliser».
Philipe Jougla, président de la FRSEA Occitanie, continue : «Les annonces sont insuffisantes. Nous devons continuer le combat, et il doit être repris par nos collègues de toutes les régions, jusqu’au Salon de l’agriculture».
Les agriculteurs demeurent résolument mobilisés d’ici là et exigent des actes forts du gouvernement.
La rédaction
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