Par Didier Bouville

Le couvert végétal gagne du terrain

Le semis direct et le non labour sont souvent associés à la mise en place de couverts végétaux. Christophe Alary, responsable gamme végétale (Terrya-la Maison de l’éleveur), basé à Rignac, est sur ce marché depuis un an, afin de donner une réponse technique aux éleveurs. La demande est en effet croissante, selon lui. Le couvert végétal a des atouts agronomique et économique en apportant une source de protéines, d’engrais verts et de biomasse, affirme Christophe Alary. Contact : calary@terrya.fr

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Installé sur la ferme familiale depuis 1995 à Anglars, commune de Bertholène, Philippe Bosc exploite avec son épouse un troupeau bovin allaitant, en continuant d’y développer la technique du semis direct, puis du couvert végétal. Son élevage compte 110 vaches de race Aubrac avec une SAU de 154 ha, dont 25 ha de terres de causse, 30 ha d’estives à Nasbinal (Lozère), 100 ha de terres argilo-calcaires dans la vallée de l’Aveyron. Depuis l’année 2010, l’élevage pratique le semis direct sous couvert végétal . «Nos terres ne sont plus travaillées depuis plus de vingt ans. Nous pouvons donc produire 100 % de notre fourrage sans labourer nos terres de causse et de la vallée de l’Aveyron. Nous n’intervenons pas sur…