National | Par Didier Bouville
Le gouvernement a lancé le label « Bas Carbone », un outil qui doit favoriser l’émergence d’actions locales de lutte contre l’effet de serre et de séquestration de CO2, et ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire précise que cette stratégie a pour but d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
Pour Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, cette neutralité carbone sera atteinte grâce à ce label car il représente une opportunité de soutenir le déploiement, en France, de pratiques agricoles et forestières vertueuses pour le climat, permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d’augmenter les absorptions des « puits de carbone .
Ce label, premier cadre de certification climatique adopté par la France, doit garantir la qualité environnementale et la transparence de projets de terrain et offrir des possibilités de rémunération pour ces actions par des acteurs publics ou privés souhaitant les soutenir. Il s’adresse également à tous ceux – collectivités, entreprises ou citoyens – qui veulent soutenir des projets positifs pour le climat dont la qualité est garantie, par exemple pour compenser leurs émissions résiduelles.
Le label a été construit en partenariat avec de nombreux acteurs, dont des organisations agricoles, comme le Cniel et l’Idele, qui ont développé, pendant plusieurs années et avec l’aide de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), des méthodes de comptabilisation des réductions d’émission dans les secteurs agricoles et forestiers.
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